Dans la soirée du 25 aout, les habitants de Hamedan ont protesté contre la pénurie d’eau, pour la troisième nuit consécutive, dans la rue Bou Ali. Depuis plus d’une semaine, la population subit des coupures d’eau potable de 12 heures, voire de 24 heures, et passe de longues heures dans les files d’attente de ravitaillement devant les camions-citernes. De nombreuses personnes, en particulier des enfants, ont été intoxiquées et hospitalisées en raison de consommation d’eau contaminée.
Les manifestants en colère scandaient : « Tant qu’on n’aura pas enterré les mollahs, ce pays ne vaudra rien », « nos imbéciles de responsables sont une honte », « autorités incompétentes, honte à vous », « n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble », « les Iraniens préfèrent la mort à l’humiliation », « canon, char et mitraille, que les mollahs aillent au diable » et « les Iraniens préfèrent la mort à l’humiliation ».
Au lieu de résoudre le problème de l’eau, les autorités ont envoyé des forces répressives contre la population. Dans la soirée de mercredi, les forces de l’unité spéciale et de sécurité ont chargé et blessé des manifestants, en particulier des femmes. La population a répliqué en les couvrant d’injures.
Jeudi soir, les manifestations contre le manque d’eau ont éclaté dans la ville de Kazeroun et les habitants de Benaf Kazeroun ont organisé un rassemblement de protestation.
Ali-Akbar Mehrabian, ministre de l’Énergie du gouvernement Raïssi, a reconnu à la télévision officielle, le 24 aout, que le problème de l’approvisionnement en eau potable dans des provinces comme celles que Chaharmahal-Bakhtiari et Hamedan réside dans « l’infrastructure et les investissements pour fournir une eau potable durable dans ces zones ». Il a ajouté : « Dans la ville de Hamadan, il était prévu de réaliser un projet de transfert d’eau il y a de nombreuses années, il y a peut-être 17-18 ans, en 2005-2006, mais ce projet n’a avancé que d’environ 30%. »
La dictature religieuse a détruit l’infrastructure du pays et pille les richesses du peuple iranien ou les gaspillent dans ses projets nucléaires et de missiles et dans l’incitation à la guerre et l’exportation du terrorisme. Les révélations récentes sur le vol astronomique de milliards de dollars par les bandes mafieuses du pouvoir dans la compagnie de l’acier Azim Foulad Mobarakeh d’Ispahan, en sont un exemple.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les hommes et les femmes insurgés de Hamedan. Elle a déclaré que la crise de la pénurie d’eau se propageait dans diverses régions d’Iran, de Hamedan à Boroudjerd, de Kermanchah à Zandjan et Kazeroun, et du Khouzistan au Sistan-Baloutchistan. L’eau et la liberté sont les droits de toutes et de tous, dont les mollahs privent le peuple. Il faut que la colère unie de la population à travers le pays s’élèvent contre ce régime qui massacre la richesse et les générations de la nation.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 aout 2022
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