Nécessité de traduire Khamenei et Raïssi en justice
La peur et l’impuissance des mollahs face à la colère et au mécontentement croissants du peuple et au danger de leur renversement, en particulier après l’échec total du gouvernement de Raïssi à freiner les soulèvements populaires, ne connaissent pas de limites. Les bourreaux de Khamenei recourent chaque jour à davantage d’exécutions brutales et de crimes odieux. Le 22 août, le régime a pendu un prisonnier nommé Abolfazl Charifi à la prison de Qazvine et un autre, Saïd Kamali à la prison de Dastguerd à Ispahan. Le 21 août, une prisonnière et deux condamnés nommés Hossein Mohseni et Fariborz Jamei ont été pendus à la prison d’Adelabad de Chiraz, et un condamné nommé Abbas Saroni à la prison de Gonbadkavous. Le 20 août, un prisonnier baloutche nommé Moïne Atashbar a été pendu à la prison de Saravan.
Au cours de la 3e semaine d’août, 11 prisonniers ont été pendus à la prison d’Arak. Le 18 aout, un détenu, le 17 aout, six détenus nommés Morteza Soltani, Ahmed Abdi Nasab, Hossein Sadiqpour, Milad Badrkhani, Hossein Ganji, Ahmad Naseri et le 14 août, quatre détenus nommés Vahid Moussa Khani, Mohammad Mashhad Al-Kouba, Ahmad Marzban, Mehdi Nokarami ont été pendus à la prison d’Arak. La nouvelle de l’exécution de 6 de ces prisonniers a été annoncée dans les communiqués précédentes du Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne. Le 15 août, un prisonnier du nom de Mithaq Yavari a été pendu à la prison de Khorramabad. Ainsi, les exécutions criminelles durant le mois iranien de Mordad (23 juillet – 22 aout) s’élèvent à 71 cas, dont 28 dans la troisième semaine d’août.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus les Nations unies et les défenseurs des droits humains, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à prendre des mesures immédiates pour empêcher la montée des exécutions en Iran et à envoyer une mission d’enquête internationale des Nations unies visiter les prisons et rencontrer les prisonniers. Le bilan des violations des droits humains par le régime des mollahs doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité et ses dirigeants, en particulier Khamenei et Raïssi, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 août 2022
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