– Le régime iranien a procédé à 9 exécutions ces derniers jours.
Exécution d’Abbas Saroni après 21 ans d’emprisonnement
Selon le Centre iranien des droits de l’homme, ces derniers jours d’août 2022, un prisonnier nommé Abbas Saroni a été exécuté à Gonbad-e Kavus après 21 ans d’emprisonnement. De même, un autre prisonnier a été exécuté à Neishabur.
Abbas Saroni est un policier gradé. Les autorités iraniennes l’ont emprisonné pour meurtre, il y a 21 ans.
La justice l’a condamné à mort pour la même accusation et l’a exécuté il y a quelques jours.
Une autre exécution dans la prison de Neishabor
Mardi 23 août 2022, les autorités iraniennes ont pendu à la prison de Neishabor un autre prisonnier nommé Ahmad Karmi, âgé de 37 ans, marié et père d’un enfant.
Ahmed Karmi était incarcéré depuis 4 ans. La justice iranienne l’avait accusé de meurtre.
Le gouvernement iranien a toujours été en tête des violateurs des droits humains. En particulier, sous la présidence d’Ebrahim Raïssi, ces exécutions se sont multipliées et accélérées. Celui-ci est l’un des auteurs du massacre de 1988.
Le bilan de Raïssi en une année, du 3 août 2021 au 3 août 2022, comprend au moins 545 cas d’exécutions, de flagellations et d’amputations. Et au moins 128 cas de meurtres arbitraires, 18 210 cas d’arrestations et de nombreux autres cas de violations des humains et de répression. Selon les statistiques, 21 des prisonniers exécutés étaient des femmes.
Le dimanche 21 août 2022, trois prisonniers, dont une femme, ont été exécutés dans la prison de Chiraz. L’identité de cette femme est inconnue.
Il convient de mentionner que le mercredi 27 juillet, dans un rapport, Amnesty International a mis en garde contre la terrible vague d’exécutions en Iran et a demandé qu’elle cesse.
Abolfazl Sharifi exécuté sur la base d’infractions liées à la drogue à Qazvin
Le régime iranien a exécuté Abdolfazl Sharifi, un homme condamné à mort sur des infractions liées à la drogue, à la prison centrale de Qazvin, le 22 août 2022.
Abolfazl Sharifi avait 29 ans. Les forces iraniennes l’ont arrêté il y a environ trois ans. Un tribunal révolutionnaire l’a condamné à mort sur des accusations liées à la drogue.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, ni les médias nationaux ni les autorités iraniennes n’ont signalé son exécution.
Selon les rapports compilés par Iran Human Rights, les mollahs iraniens ont exécuté au moins 126 personnes sur des accusations liées à la drogue en 2021, soit cinq fois plus que les exécutions liées à la drogue des trois années précédentes. Cette tendance s’est poursuivie en 2022. On a enregistré 91 exécutions au cours des six premiers mois de l’année, soit le double de la même période en 2021, où 40 personnes avaient été exécutées.
Le régime iranien a exécuté au moins 251 personnes, dont 6 femmes et 67 membres de la minorité baloutche, au cours des six premiers mois de 2022. Ce chiffre est le double de celui de la même période en 2021, où 117 personnes avaient été exécutées.
Cinq exécutions à la prison de Rajaï Chahr
Le 24 août 2022, selon HRANA, l’agence de presse des militants des droits de l’homme citant Rokna News, les autorités de la prison de Rajai-Shahr ont exécuté cinq détenus.
Tous ces individus ont été exécutés parce qu’ils n’ont pas réussi à convaincre les familles des victimes d’épargner leur vie. À ce jour, deux d’entre eux ont été identifiés comme étant Mohammad-Reza Sharamfar et Hadi Jozei.
Sources : Javaneha, IHR et HRANA/CSDHI
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