Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, Rahim Ghanbarzehi (photo), âgé de 40 ans, était plus connu sous le nom de Ghani Roudini. Il a été arrêté, il y a environ cinq ans.
Selon Hal Vash, la famille de Rahim n’avait pas les moyens de lui payer un avocat pendant son procès. La famille, après un long voyage, s’est présentée à la prison pour rendre une dernière visite à Rahim, quelques heures avant son exécution. Cependant, les responsables de la prison a empêché ses parents de dire au revoir à leur fils.
Hal Vash, un Afghan, a également été exécuté à la prison à cette date. Il s’agirait de Mojtaba Khademinejad, 37 ans, également arrêté pour des infractions liées à la drogue, il y a environ cinq ans.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont signalé aucune des deux exécutions.
Selon les rapports compilés par Iran Human Rights, le régime de la terreur a exécuté au moins 126 personnes, pour des accusations liées à la drogue en 2021. C’est cinq fois plus que les exécutions liées à la drogue des trois années précédentes. Cette tendance s’est poursuivie en 2022. En effet, on a enregistré 91 exécutions au cours des six premiers mois de l’année, soit le double de la même période en 2021, où 40 personnes avaient été exécutées.
Le régime iranien a exécuté au moins 251 personnes, dont 6 femmes et 67 membres de la minorité baloutche, au cours des six premiers mois de 2022. Ce chiffre est le double de celui de la même période en 2021. Cette année-là, il avait exécuté 117 personnes.
Source : IHR/ CSDHI
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