Selon le centre des droits de l’homme, Non à la prison – Non à l’exécution, la prisonnière politique Masoumeh Askari a été sévèrement battue par un groupe de prisonnières engagées. Ces prisonnières, engagées par le directeur de la prison, l’ont attaqué en groupe et ont tenté de l’étrangler et de la tuer en la saisissant à la gorge.
Au prix de grands efforts, d’autres prisonnières politiques ont pu libérer la jeune femme, qui était inconsciente. Elles lui ont sauvé la vie.
La prisonnière politique a un enfant.
Cette source ajoute : « Malgré l’intensité du conflit et la menace de mort de Masoumeh Askari, aucun gardien ou responsable de la prison ayant assisté à cette scène n’a fait quoi que ce soit pour sauver la vie de cette prisonnière politique. « De plus, ils ont dit aux prisonnières politiques qu’ils allaient tuer Masoumeh ».
Selon la même source : » « C’est un plan que le directeur de la prison a élaboré pour tuer Masoumeh Askari. Il a ordonné à ses détenues engagées d’attaquer cette prisonnière politique. Si personne n’aide Masoumeh, elles la tueront dans cette prison. »
La prisonnière politique Masoumeh Askari, après avoir été exilée à la prison de Fardis à Karaj (Kachooei), avec plusieurs autres prisonnières politiques, est incarcérée, contrairement au principe de séparation des crimes des prisonniers ordinaires.
Dans la prison de Fardis à Karaj, elle est victime de harcèlement mental et physique et de passages à tabac de la part des responsables de la prison et de prisonnières affiliées au gouvernement.
La prisonnière politique Masoumeh Askari a un enfant et s’occupe de sa famille. Son fils vit désormais sans sa mère.
Mme Askari subit toujours des pressions et des tortures alors qu’elle souffre de maladies rénales et neurologiques.
D’autre part, elle souffre de plusieurs fractures à sa jambe. Elle a subi une opération chirurgicale, ce qui s’est également ajouté à ses douleurs.
Le 2 août 2018, cette enseignante et prisonnière politique a été arrêtée par des agents de sécurité lors de rassemblements de protestation d’enseignants et après avoir été transférée dans le quartier des femmes de la prison de Qarchak Varamin….a été libérée quelques jours plus tard.
Masoumeh Askari a été de nouveau arrêtée en décembre 2018 et a été interrogée pendant un mois dans le quartier 209 de la prison d’Evine.
Le 18 février 2020, Mme Askari a été condamnée à 5 ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » dans la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Le mercredi 22 décembre 2021, les autorités de la prison d’Evine ont convoqué Mme Askari pour qu’elle rencontre le chef du bureau du procureur d’Evine, mais au lieu de la rencontrer, elles l’ont transférée à la prison de Fardis à Karaj (Kachooei).
Masoumeh Askari, enseignante à la retraite et prisonnière politique, est torturée à la prison de Fardis Karaj, et sa vie est en danger.
Source : Javaneha/ CSDHI
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