Melika Gharagozlu, étudiante en journalisme à l’université Tabatabii de Téhéran, est toujours détenue sans avoir été jugée. Son état physique et psychologique n’est pas bon du tout.
Passage à tabac d’un prisonnières politique Khadijeh Mehdipour
Khadijeh Mehdipour, une prisonnière politique de 34 ans, a été battue et agressée par des prisonnières condamnées pour des délits violents.
Les responsables de la prison lui ont interdit de passer des appels téléphoniques juste après l’incident. Khadijeh Mehdipour n’a eu aucun contact avec sa famille au cours de la semaine écoulée. Les autorités de la prison d’Ilam lui ont interdit tout contact avec sa famille en guise de sanction pour l’accusation présumée de blasphème.
Le passage à tabac et le harcèlement de Mme Mehdipour ont été fomentés et planifiés par les autorités pénitentiaires. Leurs employés lui ont interdit d’entrer dans son quartier la nuit de l’Achoura, la forçant à passer la nuit dans la bibliothèque de la prison.
Le nombre de détenues infectées par le coronavirus augmente dans la prison d’Evine
La militante ouvrière Assal Mohammadi et Samin Ehsani, une femme bahaïe et militante des droits de l’enfant, ont contracté le coronavirus dans la prison d’Evine. Après avoir été transférées dans la quarantaine d’Evine, les prisonnières se voient refuser l’accès à un traitement ou à des soins médicaux de base.
Aucun médicament n’a été administré à ces femmes depuis qu’elles ont contracté le coronavirus. Les autorités pénitentiaires ont remis les ordonnances des prisonnières à leurs familles, les obligeant à acheter les médicaments nécessaires.
La militante syndicale Assal Mohammadi a été condamnée à un an et huit mois d’emprisonnement. Elle a été transférée à la prison d’Evine le 11 juillet 2022 pour purger sa peine.
Samin Ehsani est une femme bahaïe qui a été arrêtée le 15 juin 2022 et transférée à la prison d’Evine pour y subir sa peine. Samin a été condamnée à 5 ans d’emprisonnement par le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Mme Ehsani avait mis en place des classes pour aider les enfants afghans qui se voyaient refuser le droit à l’éducation en Iran. C’est l’un des chefs d’accusation retenus contre elle lors de sa condamnation à cinq ans de prison.
On a appris qu’une nouvelle épidémie de coronavirus s’était déclarée dans le quartier des femmes au cours des dernières semaines, entraînant une augmentation du nombre de prisonniers infectés. Les prisonnières politiques Parastou Moini et Fatemeh Mosanna font partie des personnes infectées par le coronavirus dans le quartier des femmes d’Evine.
Source: CNRI Femmes
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