Le régime sème le désespoir
En revanche, la réalité de la situation est que le régime lui-même sème le désespoir et la confusion dans la société avec la hausse effrénée des prix de tous les produits de base, le seuil de pauvreté de 12 millions de rials, l’augmentation des exécutions, ainsi que ses mesures répressives sur le peuple iranien.
Pour conclure sur cette réalité, résumons les citations des responsables du régime iranien et des experts économiques sur l’extrême pauvreté en Iran, qui crée le désespoir dans tout le pays.
Farshad Momeni, l’un des experts économiques du régime, a déclaré : « La population des personnes vivant sous le seuil de pauvreté a doublé. »
L’adjoint aux affaires sociales du ministère du Travail et des Affaires sociales du régime a déclaré : « En raison de l’augmentation des prix, de la non-proportionnalité des salaires et du chômage de deux millions de personnes dû à la pandémie, on estime que d’ici la fin de l’année, la population des personnes vivant sous le seuil de pauvreté atteindra trente millions. »
Un autre expert économique du régime, Morad Rahdadi, a expliqué : « Le salaire correct d’une famille de quatre personnes ou le seuil de pauvreté doit être d’au moins douze millions de rials. Si l’on fait le compte général, on constate qu’environ 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté relative. »
Selon le parlement du régime iranien, 60% des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté
Ebrahim Razaghi a déclaré : « Certains chiffres sont inquiétants. Par exemple, le Parlement a annoncé que 60% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les chiffres officiels révèlent que vingt à trente millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté absolue. »
Enfin, le député Ebrahim Neko a déclaré : « Je pense que 90% de la population iranienne est confrontée à différents types de pauvreté. Même ceux qui ont un revenu de plus de douze millions de rials. Mais ils goûtent la pauvreté de différentes manières. »
Si l’on considère l’augmentation des prix et de la pauvreté au cours de l’année dernière, la réalité de la situation n’est que trop évidente. Les augmentations de prix des produits de consommation courante, en pourcentages, sont les suivantes :
Par exemple, le riz iranien, 188% ; l’huile liquide, 327,5% ; l’huile végétale solide, 285,8% ; les pommes de terre, 173,5% ; les pâtes, 166% ; la boîte d’œufs, 102,6% ; et enfin, le poulet, 103,7%.
L’année dernière, le seuil de pauvreté était d’environ dix millions de rials, mais grâce à la nouvelle « économie de la résistance » du régime, il a atteint douze millions de rials. En conséquence, près de trente millions de personnes vivent désormais dans une pauvreté absolue, tandis que 90% de la population est confrontée à des problèmes de subsistance.
Source : Iran Focus (site anglais)/ CSDHI
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