Des athlètes iraniens exécutés par le régime
M. Habib Khabiri, joueur de football de l’équipe nationale iranienne et sympathisant de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK), figure parmi les 282 personnes énumérées dans un rapport des Nations Unies sur la situation des droits humains en République islamique d’Iran (Note du Secrétaire général), publié le 13 novembre 1985. Le rapport énumère ces personnes comme « Personnes qui auraient été exécutées sommairement et arbitrairement en République islamique d’Iran : 1984-1985. »
Forouzan Abdi, membre de l’équipe de volley-ball du PAS et capitaine de l’équipe nationale féminine iranienne de volley-ball, a été arrêtée en 1981 à l’âge de 23 ans, accusée de soutenir le groupe d’opposition des Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK) et condamnée à cinq ans de prison. Malgré la fin de sa peine de cinq ans en 1986, les mollahs iraniens l’ont pendue à la prison d’Evine au cours de l’été 1988.
Houshang Montazer Al-Zohor, athlète iranien champion de lutte et membre de l’équipe nationale iranienne aux Jeux olympiques de Melbourne, a été arrêté à son domicile à Ispahan en août 1981 et exécuté le 3 octobre 1981.
Mehdi Ali Hosseini, un lutteur iranien, a été exécuté par le régime iranien le lundi 25 janvier 2021, malgré les condamnations de la communauté internationale.
À l’aube du samedi 12 septembre 2020, les autorités iraniennes ont exécuté Navid Afkari, un champion de lutte de 27 ans, et un manifestant. En septembre 2018, les forces de sécurité ont arrêté Navid pour sa participation aux manifestations d’août 2018. Il a été gravement torturé par des interrogateurs pour avouer avoir tué un agent de sécurité.
Les femmes et le sport sous les mollahs
Lorsque les mollahs ont pris le pouvoir, de nombreuses disciplines ont été interdites aux femmes athlètes. Des disciplines telles que la boxe, l’escrime, le kung-fu, les échecs et même le tennis étaient interdites aux femmes, et les voyages sportifs étaient annulés par les chefs révolutionnaires de l’organisation de l’éducation physique.
Le sport iranien et les athlètes iraniens ont souffert d’une gestion corrompue et incapable. Ils ont souffert de problèmes d’infrastructure, d’installations sportives et d’équipements insuffisants. A incriminer également, les faibles budgets, l’asile d’athlètes et de réfugiés vers d’autres pays, et la suspension des fédérations sportives iraniennes. Cette dernière est due à l’intervention directe du gouvernement, soit à la privation des fédérations internationales pour violation de la charte olympique et à l’inimitié du régime avec d’autres pays.
Le garde du corps de Khamenei installé à la présidence du Comité national olympique
Tout récemment, Mahmoud Khosravi Vafa « , l’ancien garde du corps du guide suprême du régime, Ali Khamenei, est devenu le président du Comité national olympique d’Iran. Selon le Comité international olympique, les comités nationaux de chaque pays ne doivent pas être impliqués dans la politique.
Selon Mahmoud Khosravi Vafa, il était chargé de la protection de l’actuel dirigeant de l’Iran au début de la révolution et également pendant la présidence de Khamenei dans les années 80. Il était l’un des vétérans de la guerre de huit ans avec l’Irak, un commandant des pasdarans, un membre du Corps de la Force Qods et un compagnon constant du général décédé, Qasem Soleimani.
Khosravi Vafe est actuellement le président du Comité national paralympique iranien.
Dans un régime où la corruption, le népotisme et la cruauté sont des critères de classement, et où le président du pays a été impliqué dans des exécutions de masse, la nomination d’un commandant des pasdarans et d’un membre de la Force Qods à la tête du Comité international olympique iranien n’est pas une surprise.
Source : Iran News Wire/ CSDHI
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