Le 20 août 2022, le quotidien Setareh Sobh a signalé la mort de 800 travailleurs par an en Iran en raison de l’absence d’installations de sécurité minimales, ce qui témoigne de l’exploitation brutale des travailleurs et de la détérioration de leur condition sous le régime des mollahs. Depuis la nomination d’Ebrahim Raïssi à la présidence, les conditions de vie des travailleurs ont empiré. Le suicide de huit ouvriers en l’espace de 70 jours n’est qu’un exemple, suivi, selon le même quotidien, par le suicide de deux autres ouvriers : Mohammad Mansouri, 32 ans et père de deux enfants, et Ali Mohammad Karimi, les 7 et 8 août dans la province d’Ilam.
La « sécurité sur le lieu de travail » est l’un des droits les plus importants des travailleurs, continuellement ignoré dans les environnements de travail sous le régime des mollahs. Le journal Salam écrivait le 17 avril 1994 : « En 1993, alors que la population du pays était d’environ 57 millions d’habitants, 204 personnes sont mortes dans des accidents du travail. Mais maintenant, 29 ans plus tard, alors que la population est de 85 millions d’habitants, le nombre de travailleurs qui meurent à cause d’accidents a atteint 800 par an. La population a augmenté d’une fois et demie, et le nombre de victimes a quadruplé. »
Le nombre réel de travailleurs qui meurent dans des environnements toxiques et très durs, dépourvus de normes sanitaires, est bien plus élevé et n’est jamais publié.
Selon les articles 85, 92 et 95 du code du travail du régime : « Afin de préserver la main-d’œuvre et les ressources financières du pays, l’observation des instructions formulées par le Conseil supérieur de la sécurité technique (pour assurer la sécurité technique) et le ministère de la santé et de l’éducation médicale (pour prévenir les maladies professionnelles et assurer l’hygiène du travail, des travailleurs et du milieu de travail) est obligatoire pour tous les ateliers, employeurs, travailleurs et stagiaires » et « toutes les unités, visées à l’article 85 de la présente loi, toutes les unités visées par l’article 85 de la présente loi, dans lesquelles les personnes en service sont exposées à des maladies professionnelles en raison du type de travail concerné, doivent ouvrir un dossier médical pour chacune d’entre elles, les faire examiner et tester par des centres médicaux et sanitaires au moins une fois par an, et conserver les résultats dans les dossiers correspondants », et « l’employeur ou les responsables des unités visées par l’article 85 de la présente loi sont responsables de l’application des règles et critères techniques et d’hygiène du travail. Si un accident survient à la suite de l’inobservation de ces règles par l’employeur ou les responsables de l’unité, ledit employeur ou lesdites autorités sont responsables sur le plan pénal et juridique, ainsi que des sanctions prévues par la présente loi. »
La Commission du travail du CNRI demande instamment à l’Organisation internationale du travail et aux autres organes compétents des Nations Unies, ainsi qu’à toutes les organisations syndicales du monde entier, de condamner les politiques anti-travail du régime des mollahs et les violations graves et systématiques des lois et normes internationales concernant les travailleurs iraniens.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Commission du Travail
Le 22 août 2022
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