Le prisonnier politique qui souffre de polyneuropathie, une maladie nerveuse progressive, est détenue dans la section 8 depuis novembre 2020. Pourtant, la clinique de la prison manque d’installations de traitement et même de médecins qualifiés.
Bien qu’ils aient parfaitement conscience que l’absence de traitement, notamment d’ergothérapie, de physiothérapie et d’acupuncture, peut entraîner des conséquences dangereuses et irréparables pour la santé de Kasra Bani Amerian, les responsables de la prison d’Evine, en particulier Ali Hashemi, le directeur de la prison, lui ont refusé le droit à un traitement médical.
Les complications de la maladie comprennent le déséquilibre, la faiblesse et l’engourdissement progressif des muscles qui contribuent à bouger son corps.
Au cours des 21 derniers mois, en dépit des fréquents suivis et les douleurs intenses que Kasri Bani Amirian endure, il n’a bénéficié que de deux très courtes périodes de 10 séances d’ergothérapie et de physiothérapie, à l’hôpital.
Or le traitement n’a eu aucun résultat. Au contraire, il a causé une tension nerveuse et mentale irréparable pour Kasra. A déplorer, le manque d’organisation, les interruptions continuelles, à la suite de longues attentes dans la salle d’attente avec des menottes. Aujourd’hui, à cause des agents carcéraux, le processus de traitement est à moitié terminé.
Cela fait plus de 60 jours, que des agents ne l’ont pas conduit à l’hôpital.
Le directeur de la clinique de la prison d’Evine et son assistant ont reporté son traitement de deux mois, ce qui constitue une sorte de torture pour ce prisonnier politique malade.
Iran Human Rights Monitor affirme que les responsables de la prison d’Evine sont responsables de la santé de Kasra Bani Amerian.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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