Mohammad Ashtiani purge sa peine de prison dans le quartier 3 de la prison centrale de Karaj.
Ce prisonnier est maintenant, contrairement à la loi sur la ségrégation des crimes, parmi les prisonniers ayant commis des crimes sociaux. Il dort à même le sol, ce qui signifie qu’il n’a pas de lit pour se reposer.
L’état physique du prisonnier politique Mohammad Ashtiani sous la torture blanche
Ce prisonnier de 58 ans souffre de plusieurs maladies : insuffisance cardiaque, asthme, gêne pulmonaire et problèmes internes. Il a besoin d’un traitement continu. Mais dans le quartier 3 de la prison centrale de Karaj, l’état de ce prisonnier a empiré en raison de la promiscuité et du manque d’espace (c’est-à-dire l’inclusion de 650 personnes dans un quartier qui a une capacité de 300 personnes) et du manque de climatisation et de dispositifs de refroidissement appropriés.
Dans cet état physique défavorable, les autorités pénitentiaires ne prennent aucune mesure pour lui fournir les médicaments nécessaires, même pour son problème respiratoire. Le directeur de cette prison utilise la torture blanche et l’empêche même de recevoir les médicaments que sa famille lui fournit à ses propres frais.
L’expression « plancher de repos » désigne les prisonniers qui n’ont pas de lit pour se reposer. Ces personnes doivent dormir sur le sol de la chambre ou dans le couloir et parfois même devant la porte de la salle de bain. Et lorsque d’autres prisonniers veulent aller aux toilettes, ils doivent marcher sur leurs mains et leurs pieds ou mettre leurs pantoufles sales dessus et passer. Parce qu’il n’y a pas d’autre moyen de passer à cause de la concentration de prisonniers. Ces prisonniers doivent également dormir jusqu’au matin avec la lumière du couloir allumée.
Le 8 mai 2022, le prisonnier politique Mohammad Ashtiani a été transféré dans le pavillon 3. Il est le pavillon punitif des prisonniers toxicomanes, et il dort à même le sol depuis lors.
Priver un prisonnier de médicaments essentiels et vitaux est un exemple concret de torture des prisonniers en les privant du droit aux soins.
Le Centre des droits humains d’Iran considère que la protection de la santé et de la vie de ce prisonnier politique relève de la responsabilité du directeur de la prison de Karaj et des membres des prisons du système judiciaire.
À propos de Mohammad Ashtiani
Le prisonnier politique Mohammad Ashtiani, âgé de 58 ans, marié et père de deux enfants, fait partie des prisonniers politiques des années 60.
Mohammad Ashtiani a été arrêté en mars 2019 à Téhéran. On l’a transféré au département du renseignement et soumis à des interrogatoires et à des tortures.
Il a ensuite été transféré à la prison centrale de Karaj. On l’a informé qu’il était condamné à trois ans de prison et à une lourde amende pour « propagande contre le régime, insulte à Khamenei et soutien à l’Organisation des Moudjahidines du peuple ».
Il est l’un des prisonniers politiques des années soixante.
Source : Javaneha/ CSDHI
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