Maryam Radjavi : l’alternative au régime des mollahs plonge ses racines dans une longue lutte contre la tyrannie religieuse
Je salue les amis du CNRI présents ici et dans d’autres pays. Et j’adresse des salutations chaleureuses à tous les chers frères et sœurs qui participent à la réunion du Conseil ici et dans divers pays en tant que membres ou observateurs.
Pour commencer, nous honorons la mémoire du Dr. Hezarkhani, le président de la Commission de la Culture et des Arts du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Après 41 ans, son siège dans cette assemblée est vide, mais son héritage politique et culturel au sein du CNRI est une source d’inspiration pour la génération qui s’est levée afin de se rebeller et de résister pour renverser le régime et gagner la liberté.
Tous se souviennent que partout où il y avait lutte et résistance, il était présent et parlait de la légitimité de la Résistance avec une logique et une expression éloquentes.
Et l’on se souvient que depuis 1981 et la fondation du Conseil national de la Résistance iranienne, son assistance fraternelle et amicale, de cœur, d’action et de plume auprès du président du CNRI a été louable et instructive.
Nous honorons également la mémoire vivante du Dr Samad Fathpour, ami sincère de la Résistance, ainsi que de notre frère le grand Moudjahidine Abbas Modaressifar, avec sa longue histoire de lutte dans les prisons du chah, puis dans les camps d’Achraf et de Liberty [en Irak].
Nous honorons aussi la mémoire de ma sœur bien-aimée Hamideh Ta’ati, membre des Moudjahidine du peuple, qui était un modèle de combat et de courage.
Oui, chacun d’eux incarnait la résistance et la fidélité à l’alliance en consacrant sa vie à la libération du peuple iranien.
Nous honorons également la mémoire du poète et écrivain militant M. Rahman Karimi et de M. Majid Taleghani décédés des suites d’une maladie.
L’expansion des fronts de bataille contre le régime des mollahs
Entre le sommet précédent et celui d’aujourd’hui, nous avons traversé une année marquée par l’expansion des fronts de lutte, des efforts de la Résistance iranienne et de l’alternative démocratique et marqué par la promotion de leurs activités.
Cette période coïncide avec la présidence de Raïssi, le bourreau du massacre de 1988. Une période où le régime des mollahs, plongé dans des crises internes et externes, se tourne vers ses deux tactiques habituelles : les exécutions et la répression sauvage des femmes.
Les exécutions répertoriées sous Raïssi s’élèvent à au moins 520 cas, ce qui est probablement plus que les années précédentes.
En cinq jour du 23 au 27 juillet, 20 prisonniers, dont 2 femmes, ont été exécutés.
La répression des femmes dans notre pays ces jours-ci sous le prétexte inventé par les mollahs qu’elles seraient « mal-voilées » a pris des dimensions sans précédent. Des scènes déchirantes d’agressions de filles et de femmes libres et honorables blessent la conscience de chaque être humain.
Le régime en est arrivé au point d’atteindre les cimetières où de nombreuses pierres tombales de femmes sont détruites sous ce même prétexte [qu’elles affichent des portraits « mal-voilés »].
Il est vrai que négocier et parler avec un régime qui est la honte de l’humanité contemporaine est avilissant et revient à piétiner les valeurs que le monde a acquises au prix de centaines de millions de victimes ces derniers siècles. Ce régime doit être mis au ban de la communauté internationale.
Chers amis,
Au cours de cette période d’un an, la force organisée de la Résistance s’est développée sous la forme d’unités de résistance et de conseils de résistance populaire.
Il faut aussi compter l’augmentation des attaques des insurgés contre les bases des pasdarans.
En octobre de l’année dernière, le bureau du CNRI à Washington a fait une divulgation importante, à savoir la divulgation des centres de production et de fabrication de drones par le régime.
Tout au long de l’année écoulée, à chaque occasion, les Moudjahidine du peuple et le CNRI ont fait avancer le mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988 dans les arènes juridiques, sociales et internationales. Soit sous forme de conférences internationales ou de publication d’ouvrages, soit de conférences en présence de juristes de renommée mondiale.
Ainsi que les appels à une enquête immédiate sur le massacre de 1988, comme l’appel de 462 responsables actuels et anciens de l’ONU, des avocats célèbres, des juges et des autorités de tribunaux internationaux et des lauréats du prix Nobel.
A la fin du mois de septembre de l’année dernière, à la suite des activités juridiques du CNRI, le tribunal fédéral suisse a rendu une décision très importante selon laquelle, malgré le passage de plus de 30 ans, l’affaire de l’assassinat du Pr Kazem Radjavi n’était pas close et qu’elle fera l’objet d’une enquête dans le cadre d’un génocide et de crime contre l’humanité et ces deux sujets sont imprescriptibles.
Tout au long de l’année, en réponse aux événements en Iran, de nombreuses manifestations et actions ont été organisées dans maintes grandes villes du monde par des partisans de la Résistance.
Dans le cadre de la confrontation avec la mobilisation du régime en termes de diabolisation et de mensonges contre l’OMPI et le CNRI, la commission de la sécurité du CNRI a rendu publics 26 documents confidentiels de la télévision anglophone du régime Press TV. Ces documents montrent en partie la production en coulisses de documentaires, d’émissions et de clips contre l’OMPI pour le ministère des Affaires étrangères et le système judiciaire des mollahs, le tout moyennant d’importants paiements au réseau de « journalistes amis ».
Le CNRI a pu jouer un rôle important dans le maintien des gardiens de la révolution de Khamenei sur la liste américaine des groupes terroristes.
D’autre part, les efforts de l’OMPI et de ses partisans ont permis à la solidarité mondiale avec la Résistance de se développer.
La présence de l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo, ainsi que de l’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, et d’anciens premiers ministres européens à Achraf 3 et l’accent explicite qu’ils ont mis sur la reconnaissance du droit du peuple iranien à résister pour renverser le régime, est un nouvel acquis pour le mouvement de résistance du peuple iranien.
A tout cela, il faut ajouter près d’un an de campagne non-stop à Stockholm, qui s’est déroulée en même temps que le procès du bourreau Hamid Noury. L’OMPI et le CNRI ont réussi à transformer en défaite pour le régime ce qui était initialement une conspiration complexe pour discréditer le mouvement pour la justice et effacer l’identité des Moudjahidine du peuple victimes du massacre de 1988. Cela a permis d’exposer aux yeux de tous en Iran et dans le monde l’épopée sans précédent de la résistance des combattants et des Moudjahidine du peuple restés fidèles à leur cause durant ce massacre. Cela a apporté aussi la nécessité du faire comparaitre en justice Khamenei et Raïssi pour crimes contre l’humanité.
Et pour finir, la campagne contre le traité du régime avec le gouvernement belge pour récupérer son diplomate terroriste emprisonné dans ce pays, qui est l’un des chapitres les plus importants des activités de l’année dernière.
Dans la première étape, cette campagne a duré au total 20 jours. Nos compatriotes, partisans et membres de la Résistance iranienne dans divers pays, ont protesté et organisé des sit-in et des manifestations, et dans l’étape suivante, des campagnes politiques et juridiques ont commencé et se poursuivent.
Le tribunal de Bruxelles a prolongé l’interdiction de renvoyer le diplomate terroriste poseur de bombe des mollahs jusqu’au 19 septembre pour traiter du contenu de la demande des plaignants.
C’est l’aboutissement de la campagne mondiale de la Résistance iranienne et de ses partisans insurgés et des compatriotes qui la soutiennent. Pour tout ce qu’ils ont fait, il convient de les féliciter.
Mais dans cette campagne, ce qui a impressionné tout le monde, tant les médias nationaux et étrangers, que les parlementaires belges de l’opposition ou de la majorité, et surtout le régime lui-même, c’est la mobilisation et la force de leadership du CNRI.
Grâce aux activités que j’ai brièvement énumérées, la Résistance iranienne a pu avoir un effet significatif dans l’intensification de la crise de renversement du régime au cours de l’année dernière.
De même, l’expansion quantitative des Iraniens, surtout des jeunes, qui adhèrent à cette Résistance et le niveau qualitatif de leur influence ont considérablement augmenté.
Le programme du CNRI pour l’instauration d’une république fondée sur la liberté et la démocratie et des élections libres du peuple, la séparation de la religion et de l’État, l’égalité des femmes et des hommes et l’autonomie des minorités ethniques a rencontré plus que jamais l’approbation du public. Et le CNRI a remporté de nombreux succès dans la guerre que mène l’alternative, c’est-à-dire dans la lutte quotidienne pour exposer la vulnérabilité et l’impasse du régime et la situation de renversement. Il a montré que cette alternative est une solution, une perspective vivante et objective.
Le CNRI, l’indicateur de la lutte pour le renversement
Chers amis,
Quand on parle d’alternative, il ne s’agit pas d’une allégation ou d’une généralité qui n’ait pas de remplaçant ou ne nous affecte pas dans le tumulte quotidien de la lutte contre le régime.
C’est plutôt la force et le mécanisme de progression et d’orientation qui déterminent la direction de l’ensemble des activités de combat et clarifient les mesures à prendre ; dans quelle direction, avec quel slogan, avec quelle union et quelles contradictions et avec quelles priorités.
C’est quelque chose qui est au quotidien sur le terrain ardu et accidenté de la lutte, la solution aux problèmes du mouvement. Elle montre les objectifs, elle distingue le bien du mal, elle distingue la ligne droite de la déviation, elle protège du vol par le régime et ses complices des biens du peuple et de la résistance ; en un mot, c’est la lutte pour le renversement.
Je voudrais parler ici de la fonction du CNRI, surtout au moment où la crise révolutionnaire englobe l’Iran.
En ce qui concerne la feuille de route que Khamenei avait en tête pour son pouvoir, le président du CNRI s’est dès le début concentré sur la stratégie de contraction adopté par le régime comme voie menant à son renversement. Il a souligné qu’il est impossible pour le régime de revenir à l’ancien rapport de force. En outre, il a expliqué la théorie du phénomène Raïssi, le bourreau de 1988, qui est « le résultat et l’indicateur le plus évident de l’ère du renversement ».
Dans la question nucléaire, il a expliqué cette question théorique et politique selon laquelle avec l’arrivée de Raïssi à la tête de l’exécutif, nous sommes entrés dans une phase où même une bombe atomique ne pourra pas sauver ce régime.
Il a souligné que l’organe essentiel de la répression, à savoir les pasdarans, est « l’organe central de la violence et de la répression armées et le principal outil de maintien de la dictature religieuse. Il ne suffit pas de l’inscrire sur la liste noire, il faut le dissoudre ».
Dans le domaine des questions sociales et économiques, le CNRI a lancé une campagne persistante et non-stop contre la sinistre stratégie de Khamenei dans l’épidémie du coronavirus, comme l’écrit le journal gouvernemental Ressalat du 15 aout 2021 : « Le courant d’opposition fait de son mieux (…) pour placer le gouvernement en tête des principaux coupables dans la question de l’augmentation du nombre de malades et de décès dus au coronavirus et, en conséquence, fait injustement de Khamenei le responsable de ces victimes. »
Dans ses activités, le CNRI a fortement renforcé le lien des minorités ethniques opprimées avec la lutte à l’échelle nationale. Il a attiré l’attention du public sur le fait que cette alternative démocratique est le seul soutien des compatriotes baloutches, kurdes et arabes au niveau national.
Face à la décision du régime de diviser le Sistan-Baloutchistan en quatre provinces, notre résistance a dénoncé ce plan comme une volonté de « scission du Sistan-Baloutchistan » et a appelé les vaillants Baloutches à y résister.
Il s’est fermement opposé au projet de scinder la province du Khouzistan en deux. Et il a encouragé les compatriotes du Khouzistan à protester contre ce plan qui ne fait que détourner l’attention du soulèvement et diviser la population de la province.
Après le bombardement de zones du Kurdistan irakien par la dictature religieuse tueuse de Kurdes, le président du CNRI a déclaré : « Pour faire payer au régime des mollahs le bombardement des populations innocentes et des partis kurdes iraniens à la région frontalière, il faut manifester dans les villes opprimées du Kurdistan iranien et dans tout le pays, comme pour les manifestations de la soif au Khouzistan. »
Lors du soulèvement du Khouzistan il a souligné le rôle destructeur des pasdarans :
« Les gardiens de la révolution de Khamenei doivent cesser d’assécher délibérément les cours d’eau, ce qui cause des catastrophes environnementales, en particulier pour nos compatriotes arabes, avant d’aller au diable. »
En outre, concernant les prix élevés, la faim et le manque d’abris imposés au peuple, le président du CNRI a dénoncé la politique de Khamenei.
Oui, la vérité est qu’après le coronavirus, Khamenei et Raïssi veulent commettre des tueries de masse au moyen de la vie chère et de la faim.
Ce que dit le Conseil national de la Résistance est la chose suivante :
« Nous insistons sur la dépossession complète de Khamenei et de son siège des mille milliards de dollars d’actifs accumulés au « QG exécutif de l’ordre de Khomeiny », à la Fondation Mostazafine, à la fondation Astan-e-Qods et aux coopératives des pasdarans, de la milice du Bassidj et de la police. Il faut les consacrer aux moyens de subsistance, à l’emploi, aux soins médicaux et à l’enseignement de toute la population du pays ».
La tentative de Khamenei de détourner le mouvement
Dans la question des soulèvements et des mouvements de protestation, tout le monde a vu que les mollahs essaient de rendre les protestations aussi apolitiques et limitées que possible. Ils veulent éviter qu’elles ne se connectent à la principale force du soulèvement et les unités de résistance. Khamenei a tenté à plusieurs reprises de séparer les « revendications du peuple » des « actions destructrices d’un groupe ». Il veut limiter le mouvement grondant du peuple iranien à la soi-disant lutte des droits civils et des plaintes touchant à des problèmes marginaux.
D’autre part, le CNRI – tant dans ses positions et efforts théoriques que dans la pratique – a poussé les luttes du peuple à cibler le siège de Khamenei et à renforcer la solidarité nationale contre le pouvoir en place.
De même, contre cette tactique d’envoyer des miliciens du Bassidj et des Hezbollahis parmi les manifestants pour répandre des slogans déviants, notre résistance a mené une campagne politique et théorique contre toutes les sortes de représentations visant à vider les manifestations de l’esprit de renversement. Cette résistance a dénoncé les revendications et les slogans des adeptes du compromis avec le régime, qui propage des méthodes de combat dites gratuites au service de la survie de l’autorité religieuse, et a dénoncé le jeu de chaises musicales des alternatives sans lendemain.
Aujourd’hui, la volonté de renverser ce régime s’identifie au CNRI et à cette Résistance. Cette détermination est gravée sur le front du mouvement de protestation.
Les slogans de « à bas le dictateur », « à bas Raïssi » et « à bas Khamenei » sont devenus courants dans les mouvements de protestation.
Nous insistons sur le slogan « à bas Khamenei, à bas Raïssi » comme le slogan principal du peuple iranien et le slogan général des soulèvements pour renverser le régime.
Une autre réussite a été de lier les activités des unités de résistance aux réactions face à la répression et à la destruction des habitations par les forces du régime.
Par exemple, des activités des unités de résistance en réponse à la destruction inhumaine des abris des pauvres gens par les agents répressifs de Khamenei à Zahedan, Khorramabad, Baharestan et Robat-Karim.
Ou la réponse des unités de résistance aux insultes haineuses et aux passages à tabac des femmes sous prétexte qu’elles sont mal voilées, à Maragheh et dans d’autres villes, ou encore l’attaque contre le tribunal où le héros martyr Navid Afkari a été condamné à mort, ou encore pour protester contre l’exécution du jeune insurgé, Iman Sabzikar, à Jonqan.
Avec cette approche, les unités de résistance ont mis en évidence deux faits importants en ciblant en permanence les séminaires religieux, centres d’obscurantisme et de crimes des mollahs. L’un est le dégoût du peuple iranien pour la propagande religieuse des mollahs, et l’autre est le désir du peuple de séparer la religion de l’Etat, un désir qui figure depuis 40 ans dans les plans annoncés du CNRI.
Le processus d’expansion quantitative et qualitative des unités de résistance, y compris les messages audio et vidéo de plus de cinq mille de ces unités, a une fois de plus démontré la base sociale de la Résistance.
Le fait est qu’une génération jeune et rebelle s’est tournée vers la force de combat, l’alternative démocratique et la lutte pour renverser le régime.
Le numéro deux du pouvoir judiciaire des mollahs a déclaré à la télévision officielle le 24 juin dernier : « À un moment donné, il y avait une opinion selon laquelle les Moudjahidine sont un groupe sans partisan et qu’il n’est pas nécessaire d’en parler, mais nous ne le pensons plus et depuis 2021, une forte pression est exercée sur les pays qui accueillent des groupes des Moudjahidine du peuple. »
Oui, la Résistance iranienne a amené les mollahs à un point où ils ont regretté de s’être trompé en niant le soutien social de l’OMPI pendant des années et qu’ils disent avoir eu tort.
Et enfin, sur la question de l’union des forces populaires contre la dictature religieuse, le président du CNRI, s’appuyant sur l’expérience douloureuse et sanglante de la Résistance iranienne, a défini cette solution progressiste et réelle dans les termes suivants : « L’unité et la solidarité sont pertinentes et testées sur le terrain, dans le champ d’action, pour renverser la tyrannie religieuse. Par leur mécanisme, elles évincent de leurs rangs les partisans des mollahs et du chah, de la tyrannie, de la dépendance et de l’opportunisme. »
La bonne solution à la crise en Iran
Je voudrais conclure qu’il s’agit d’une alternative dont les racines se sont renforcées dans une longue lutte acharnée contre la tyrannie religieuse.
La force qui s’oppose au fascisme religieux s’est organisée, s’est dotée de plans et d’un programme et a payé le prix de sa résistance au jour le jour.
Et ces dernières années, alors que les conditions deviennent plus difficiles, elle augmente ses objectifs et sa combativité.
Elle a également maintenu ses frontières politiques, ses principes et valeurs de défense de la démocratie et de la liberté et les a protégés des coups de l’ennemi.
S’il n’y avait pas cette volonté de s’opposer coûte que coûte au fascisme religieux dans tous les aspects culturels, sociaux et politiques, que serait-il advenu du sort de l’Iran et du peuple iranien avec cette tyrannie sanguinaire et redoutable ?
Si nous regardons les tournants du 20 juin 1981, du 25 juillet 1988, l’anniversaire de l’opération Lumière éternelle de l’Armée de libération nationale iranienne, jusqu’aux 6 et 7 août 2009, où les Moudjahidine du peuple à Ashraf-1 ont repoussé à mains nues l’attaque des mercenaires de Maliki en Irak et le vol de 29 juillet 1980 de Massoud, leader de la Résistance, de la base d’un aéroport militaire à Téhéran vers Paris, tous ne disent qu’une chose : l’histoire de cette résistance, pleine de tournants vitaux et de décisions risquées et coûteuses, a conduit le régime vers cet état de fragilité et de désespoir et a mis cette résistance et cette alternative en position d’offensive maximale.
Ce n’est pas sans raison que le président du CNRI et chacun d’entre vous, êtes la cible d’attaques, de diabolisation et de mensonges du régime.
Chers amis,
Les capacités et les compétences démontrées du Conseil national de la Résistance iranienne dans la guerre de l’alternative signifient qu’une série de problèmes fondamentaux sur le sort du peuple, de la révolution, de l’Iran et des Iraniens ont trouvé leur digne réponse dans cette alternative. Avec cette alternative, le renversement du régime apportera la paix et la stabilité, l’unité et l’intégrité au pays.
Les soulèvements de ces dernières années ont prouvé que les Iraniens, des compatriotes arabes aux compatriotes kurdes, baloutches, turcs, turkmènes, qashqai et bakhtiari, font tous partie d’un même corps et sont unis contre l’ennemi de l’Iran et des Iraniens, c’est-à-dire la dictature. Le Conseil national de la Résistance a mis l’accent sur l’autonomie dans le cadre d’un pays indivisible et de l’intégrité territoriale.
Enfin, cette alternative, avec son ensemble de programmes, de plans, de points de vue, et surtout avec son leadership dans la bataille contre la dictature religieuse, apporte à la fois la réponse aux problèmes de la lutte d’aujourd’hui et la solution aux problèmes de l’Iran de demain.
Souvenons-nous du Dr Hezarkhani, qui avait dit à la réunion du CNRI de l’an dernier qui s’était tenue en cette période :
« Lorsque l’OMPI a ouvert l’horizon étroit de la résistance dans sa lourde campagne mondiale contre Khomeiny, j’ai clairement dit et écrit que l’OMPI a réussi à extirper du Moyen Âge l’esprit de la société iranienne pour le ramener à l’ère actuelle. »
Avec nos vives salutations à l’architecte et l’organisateur de cette Résistance, qui, dans cette situation sensible et complexe, a recommencé ses séries d’enseignements dans un langage simple pour former la jeune génération et a garanti l’éducation d’un génération florissante, battante et avant-gardiste.
L’alternative du Conseil national de la Résistance iranienne est le résultat des épreuves et du sang du peuple, et en même temps, c’est la preuve la plus vivante et la plus objective qui certifie la victoire certaine du peuple iranien.
Je vous remercie.
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