Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, l’un des hommes s’appelait Hossein Mohseni. La justice iranienne l’avait condamné à mort pour des infractions liées à la drogue. Le deuxième homme, condamné à la peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre, se nommait Fariborz Jamei (photo).
On n’a pas identifié l’identité de la femme exécutée au moment de la rédaction du présent article, mais la justice iranienne l’a également condamnée à une peine de qisas pour meurtre.
Au moment de la rédaction de cet article, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont signalé aucune de leurs exécutions.
Selon les données recueillies par Iran Human Rights, les mollahs ont exécuté pour meurtre au moins 183 personnes en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à la peine de qisas (la loi du Talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois l’accusé reconnu coupable, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Le régime a exécuté au moins 251 personnes, dont 6 femmes et 67 membres de la minorité baloutche, au cours des six premiers mois de 2022. C’est le double du nombre d’exécutions au cours de la même période en 2021. Cette année là, les autorités iraniennes ont exécuté 117 personnes.
Source : IHR/ CSDHI
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