L’ancienne prisonnière politique Leila Hosseinzadeh a été battue par les forces de sécurité dans la rue devant chez elle et arrêtée. Les forces de sécurité l’ont emmenée dans un lieu inconnu. À ce jour, la raison de son arrestation et le lieu où elle se trouve sont inconnus.
L’ancienne prisonnière politique Leila a été convoquée par le bureau du procureur de la prison d’Evine pour purger sa peine de prison le 8 janvier 2022. Elle avait été libérée sous caution de la prison de Chiraz Adelabad le 2 janvier 2022, car elle n’était pas physiquement capable de tolérer la détention après sa précédente affaire.
Leila Hosseinzadeh est une étudiante de l’université de Téhéran qui milite en faveur des droits des étudiants.
Qui est l’ancienne prisonnière politique Leila Hosseinzadeh ?
La prisonnière politique Laila Hosseinzadeh, 31 ans, est étudiante à l’université de Téhéran et milite pour les droits des étudiants.
Leila Hosseinzadeh souffre de la maladie intestinale de Crohn.
La 28e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a récemment confirmé la condamnation de Leila Hosseinzadeh à cinq ans de prison. Le verdict n’avait toutefois pas été transmis à l’Unité d’exécution des verdicts.
Amir Raisian, l’avocat de cette militante étudiante, a écrit sur son compte Twitter que son verdict contrevenait aux articles de la loi sur les sanctions du régime clérical.
La prisonnière politique Leila Hosseinzadeh avait organisé un petit rassemblement d’étudiants devant l’université de technologie Charif de Téhéran pour célébrer l’anniversaire de Mohammad Charifi Moghaddam, un étudiant derviche emprisonné. Elle a été inculpée de » rassemblement et de collusion pour avoir agi contre la sécurité nationale » pour avoir organisé cette célébration et y avoir chanté.
Leila Hosseinzadeh a été mise en examen pour ses accusations en septembre 2019 dans la 2e branche d’inspection du tribunal d’Evine.
Leila Hosseinzadeh a été arrêtée lors des manifestations de janvier 2018. Elle a été libérée sous caution après 16 jours. La 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à six ans de prison. Elle lui a interdit de voyager à l’étranger en raison des accusations de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et de « propagande contre l’État. »
La 36e branche de la Cour de révision de la province de Téhéran a commué la peine en 3 ans et six mois de prison et une interdiction de voyager de deux ans le 24 juin 2019.
Sur cette peine, seuls 2,5 ans ont été appliqués sur la base de la loi sur les sanctions du régime clérical.
Une fois de plus, les forces de sécurité ont arrêté Leila Hosseinzadeh à son domicile le 28 juillet 2019. Elles l’ont détenue dans une maison sécurisée appartenant aux services des renseignements de l’IRGC pendant dix jours. Par la suite, elles l’ont emmenée dans le quartier des femmes de la prison d’Evine pour y purger sa peine de deux ans et demi.
L’étudiante activiste Leila Hosseinzadeh a bénéficié d’un congé médical le 11 mars 2021 et a finalement été libérée pour ne pas avoir supporté physiquement la détention.
Golareh Abbasi souffre d’un problème de santé pendant son incarcération à la prison d’Evine
La prisonnière politique Golareh Abbasi est confinée dans la prison d’Evine et souffre de divers problèmes de santé. Elle purge une peine de deux ans et six mois de prison.
Bien que les médecins aient souligné qu’elle ne pouvait pas tolérer d’être en prison, Golareh Abbasi a été privée de traitement médical ou de permission de sortie pour raisons médicales.
La prisonnière politique Golareh Abbasi souffre d’un disque lombaire, d’arthrite et de sténose vertébrale. Elle est âgée de 46 ans et est le seul soutien de sa famille.
Dernier état de santé du prisonnière politique Soada Khadirzadeh à la prison d’Ourmia
Après avoir tenté de se suicider à la prison centrale d’Ourmia, la prisonnière politique Soada Khadirzadeh est toujours en mauvaise santé et maintenue dans un état d’incertitude.
Selon une source informée, « le chef de la justice de Mahabad n’accepte pas la caution pour la libération de Mme Khadirzadeh et trouve des excuses à chaque fois. Sa famille a pu verser une caution de 3 milliards de tomans pour sa libération provisoire. Pourtant, sa libération est retardée car les fonctionnaires de la justice trouvent des excuses pour empêcher sa libération. »
Source: CNRI Femmes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire