L’un des sites visés affichait en gras le slogan « Mort à Khamenei/Raïssi ! Vive Radjavi ! » Cette dernière action fait suite à une attaque numérique menée par le groupe contre des sites web liés au ministère des affaires étrangères du régime au début du mois. Le groupe avait alors affirmé avoir acquis plus de 50 téraoctets de données à partir des serveurs du ministère des affaires étrangères.
Le régime en difficulté a fait l’objet de plusieurs cyberattaques très médiatisées ces derniers temps, avec des cibles allant de son programme nucléaire et du signal de la télévision officielle aux caméras de surveillance du gouvernement.
Les détails fournis par GhyamSarnegouni sur leur dernière intrusion brossent un tableau alarmant. La liste des ressources infiltrées ressemble à un inventaire complet des actifs numériques du régime. Parmi les systèmes et données compromis figurent 120 serveurs du réseau interne de la présidence, le réseau de gestion des serveurs du gouvernement, le réseau d’administrateurs techniques de la présidence et l’accès à plus de 1 300 ordinateurs du réseau interne de la présidence.
L’accès au matériel du réseau de communication de la présidence, aux messages cryptés et aux communications internes classifiées, y compris la nomination d’Ali Akbar Ahmadian en tant que nouveau secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale du régime, a également été revendiqué.
Ont également été révélés les voyages à l’étranger du président Raïssi prévus pour 2023, notamment en Irak, en Syrie, au Pakistan, en Indonésie, au Kirghizistan et dans d’autres pays.
En outre, le groupe a pénétré les sites web et les applications internes de la présidence, exposant des dizaines de milliers de documents classifiés. Ces documents vont des plans architecturaux du bureau et du logement de Raïssi à la carte du réseau de fibres optiques reliant les principaux organes gouvernementaux.
Le groupe a réussi à obtenir les noms des 25 membres de l’équipe de sécurité du premier vice-président du régime iranien, Mohammad Mokhber, ainsi que des lettres top secrètes du commandement du Corps des gardiens de la révolution islamique à Téhéran concernant des réunions présidant à des mesures de répression dans les universités.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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