Golrokh Ebrahimi Iraee, prisonnière politique en Iran, a récemment adressé un message aux gouvernements du monde entier, les exhortant à couper les liens diplomatiques avec le régime iranien, à fermer ses ambassades et à s’abstenir de soutenir les auteurs de violences à l’encontre du peuple iranien.
Elle a été condamnée à six ans de prison pour « rassemblement et collusion » et à une peine supplémentaire d’un an pour « propagande contre l’État ».
Dans son message, la prisonnière politique souligne la normalisation de la mort et de la violence en Iran, depuis l’exécution publique d’opposants jusqu’au massacre de prisonniers politiques en 1988. Malgré ces atrocités, les pays qui prétendent défendre les droits de l’homme ont reconnu le premier régime fondamentaliste islamique.
Le silence de la communauté internationale a été assourdissant, alors qu’elle reconnaissait le régime et établissait des relations manifestes et secrètes avec ses dirigeants, a averti M. Iraee. Cela a considérablement accru l’armement et la puissance militaire du régime, le rendant incontrôlable dans la région.
En conséquence, le peuple syrien et les manifestants à l’intérieur du pays ont connu le même sort que le peuple iranien. Malgré cette situation, les relations diplomatiques n’ont pas été rompues, ce qui a permis au régime iranien de continuer à exercer son pouvoir d’oppression.
Dans son message, elle note également que le régime iranien a utilisé les guerres étrangères pour réprimer et réduire au silence l’opposition intérieure, justifiant ainsi la pauvreté et le désordre économique.
En outre, la prisonnière politique, Golrokh Iraee, souligne que le soutien de la communauté internationale au régime a empêché les organisations nationales d’atteindre leurs objectifs et a neutralisé la société civile. Cette approche est incompatible avec leur prétention à défendre les droits de l’homme.
Le peuple iranien a fait preuve de résilience, en s’appuyant sur une force consciente qui a conquis les rues lors du récent soulèvement révolutionnaire, et a brisé les murs de la peur engendrée par la répression.
M. Iraee a également mis l’accent sur le sort des enseignants et des travailleurs qui ont été emprisonnés et torturés pour avoir exprimé leurs préoccupations. Esmail Abdi, un jeune enseignant, a passé près de dix ans en prison uniquement parce qu’il se préoccupait de l’éducation de ses élèves.
Mohammad Habibi, un autre enseignant bien connu, a été arrêté et emmené dans un lieu tenu secret de la manière la plus brutale qui soit, cette fois pour avoir exprimé son inquiétude au sujet d’étudiants victimes d’empoisonnements soutenus par l’État.
Le mari de la prisonnière politique a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures concrètes, telles que la rupture des liens diplomatiques avec le régime. Se contenter de faire des déclarations, d’exprimer sa sympathie et de condamner le régime est insuffisant. Le peuple iranien a besoin d’un soutien tangible de la part de la communauté internationale pour renverser le régime.
Son message rappelle avec force les violations des droits de l’homme commises par l’Iran et la responsabilité de la communauté internationale d’agir.
La répression brutale exercée par le régime iranien contre les dissidents, les militants et les journalistes est bien documentée, et le silence et l’inaction de la communauté internationale n’ont fait qu’encourager le régime à poursuivre son règne de terreur.
Le peuple iranien a besoin d’un soutien concret de la part de la communauté internationale pour renverser le régime et faire aboutir ses revendications en matière de droits de l’homme et de liberté.
Source : Iran News Update/CSDHI
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