Opérations de sécurité et arrestations à grande échelle à Fars, Jiroft et Parsabad
Dans la province du Fars, plusieurs citoyens qui avaient précédemment participé à des activités civiles et sociales ont été arrêtés par les forces de sécurité. Dans de nombreux cas, ces individus ont été violemment agressés devant les membres de leur famille sans préavis et ont été emmenés dans des lieux non divulgués. Il n’y a toujours pas d’informations officielles disponibles sur le statut de certaines des personnes détenues.
À Jiroft également, des agents de sécurité ont fait une descente chez plusieurs jeunes sans présenter de mandat légal, ce qui a conduit à leur arrestation soudaine. Les familles ont exprimé leur profonde préoccupation face à l’absence totale d’informations concernant le sort de leurs proches, et jusqu’à présent, les autorités sécuritaires et judiciaires n’ont pas réussi à fournir des réponses claires.
Pendant ce temps, le chef de la police d’Ardabil a annoncé l’arrestation de quatre jeunes gens pour « propagande contre le régime » et « trouble à l’opinion publique ». Les allégations portées contre eux concerneraient leurs activités sur une chaîne Telegram.
Le chef de la magistrature ordonne une répression sévère
Coïncidant avec l’augmentation des arrestations, Gholamhossein Mohseni Ejei, le chef de la magistrature, a publié une déclaration menaçante appelant à « une action rapide et sévère » contre ceux qui, selon le gouvernement, mettent en danger la sécurité publique. Il a exhorté les forces de sécurité à répondre immédiatement et sans indulgence à toute activité qui « menace l’ordre public ».
Les militants des droits de l’homme ont interprété ces remarques comme un feu vert pour des actions extrajudiciaires et la répression de toute forme de dissidence civile. Les organisations de défense des droits de l’homme ont averti que ces politiques ouvrent la voie à des violations généralisées des droits fondamentaux des citoyens, en particulier lors des arrestations et des procès.
Violations continues des droits des accusés
Selon les organisations des droits de l’homme, un nombre important de détenus sont détenus dans des conditions qui violent de manière flagrante les lois nationales et les normes internationales en matière de droits de l’homme. Beaucoup de ces personnes se voient refuser l’accès à un avocat de leur choix et sont maintenues en isolement. Les interrogatoires sont menés sans contrôle légal et s’accompagnent souvent de coercition psychologique et physique. Dans certains cas, des aveux obtenus dans de telles conditions ont été utilisés comme preuves dans des procédures judiciaires—une question qui a été condamnée à plusieurs reprises par des organismes internationaux, y compris Amnesty International.


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire