Prison de Mahabad en état d’urgence
Des informations indiquent que le magasin de la prison à l’intérieur de la prison de Mahabad—qui fournit normalement aux détenus des biens essentiels — a été complètement vidé. Les prisonniers sont maintenant confrontés à des pénuries aiguës de nourriture, de produits d’hygiène et d’autres nécessités vitales. Cette pression économique, combinée à une atmosphère sécuritaire déjà tendue, a considérablement augmenté le risque de troubles internes ou d’émeutes.
En réponse à ces menaces croissantes, les forces de sécurité ont renforcé leur présence à l’intérieur et autour de la prison, maintenant un état d’alerte élevé constant.
Le renversement des conditions de détention dans les prisons semi-ouvertes : une violation évidente des droits
Selon des sources crédibles, l’administration pénitentiaire a modifié les conditions de détention des détenus qui purgeaient auparavant une peine en régime semi-ouvert. Alors qu’ils passaient autrefois deux jours à la maison et un jour en prison, ils sont maintenant tenus de rester incarcérés la majorité du temps, avec seulement des possibilités minimales de libération temporaire. Ce changement brutal et injustifié—dépourvu de tout fondement juridique ou de toute considération pour le bien-être des détenus — a profondément alarmé leurs familles et est considéré comme une violation flagrante des droits des prisonniers.
Les mesures de sécurité s’étendent à d’autres prisons
Des actions similaires auraient eu lieu à la prison de Saqqez. Des vidéos récemment diffusées montrent le déploiement d’unités militaires et de forces spéciales à l’extérieur de l’établissement, reflétant les craintes des autorités quant à d’éventuelles révoltes dans les prisons. De plus, les gardiens de prison auraient été assignés à des rotations continues de trois quarts de travail—un mouvement indiquant une réponse de plus en plus militarisée au mécontentement croissant des détenus.
La répression plutôt que l’obligation de rendre des comptes : une crise des droits humains plus profonde
Les observateurs des droits de l’homme soutiennent qu’au milieu du conflit en cours et du mécontentement général du public, la République islamique a choisi d’intensifier la répression plutôt que de répondre aux besoins légitimes des prisonniers. Cette répression non seulement ne parvient pas à prévenir les troubles, mais exacerbe également la colère publique en violant grossièrement les droits fondamentaux et la dignité des détenus.
Les familles : L’État est responsable de la vie des prisonniers
Face à l’aggravation de la situation, les familles des prisonniers ont renouvelé leurs demandes de libération des détenus—en particulier les prisonniers politiques et idéologiques. Ils soulignent que les prisonniers sont parmi les plus vulnérables en temps de guerre, et que le gouvernement porte l’entière responsabilité de leur sécurité à la fois en vertu du droit interne et des principes internationaux des droits de l’homme.
Les déclarations de famille indiquaient :
« À une époque où le pays fait face à des menaces militaires, les prisonniers n’ont aucun moyen de se défendre ou de protéger leur vie. Tout mépris pour leur sécurité constitue un crime.
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