mercredi 25 juin 2025

Iran : Mort suspecte de Fouad Alikhani dans le centre de détention du renseignement des pasdarans à Kermanshah

 Dans le prolongement de la tendance inquiétante des morts suspectes de détenus dans les centres de détention de sécurité en Iran, des informations indiquent que Fouad Alikhani, un résident de 41 ans de Kermanshah, est mort dans le centre de détention du renseignement des pasdarans de la province. Selon des sources locales, Alikhani est mort à la suite de graves tortures subies pendant sa détention, et les autorités de sécurité n’ont jusqu’ici fourni aucune explication claire concernant l’incident.

Arrestation illégale et absence de notification à la famille

Fouad Alikhani a été arrêté le dimanche 22 juin 2025 à un point de contrôle de sécurité à Kermanshah par les forces de sécurité. Ses proches affirment que l’arrestation a eu lieu sans mandat judiciaire ni préavis. De tels actes constituent une violation flagrante du Code de procédure pénale de la République islamique d’Iran et vont à l’encontre des principes fondamentaux des droits de l’homme. Selon sa famille, Fouad a été emmené directement au Centre de détention du renseignement des pasdarans et à partir de ce moment, aucune information sur son état n’était disponible.

Torture : la cause probable du décès

Des sources informées à Kermanshah rapportent que Fouad Alikhani a été soumis à la torture physique et psychologique pendant sa détention. La gravité de cette torture était telle qu’elle a conduit à sa mort. Ce centre de détention a déjà été critiqué par des organisations de défense des droits de l’homme pour la torture, la détention prolongée sans inculpation et le traitement inhumain des détenus.

Famille laissée dans l’obscurité ; Secret par les agences de sécurité

Après la mort d’Alikhani, seul un bref appel téléphonique a été passé à sa famille, et sa mort a été vaguement communiquée. Aucune information n’a été fournie concernant le lieu exact ou la cause du décès, et la famille n’a pas été autorisée à réclamer son corps.

Ces actions n’ont pas seulement aggravé le chagrin de la famille, mais ont également suscité de graves inquiétudes quant à la nature et à la cause de la mort de Fouad Alikhani.

Un des membres de la famille d’Alikhani a déclaré dans une interview :

« Nous ne savons même pas ce qui est arrivé à Fouad. Ils ont juste appelé et dit qu’il était mort. Aucune explication, aucun document, aucune chance de dire au revoir ou de se lamenter. »

Selon cette source, la famille a essayé de contacter diverses autorités pour savoir où se trouvait le corps et la cause du décès, mais ils ont été confrontés au silence ou à des menaces.

Schéma continu de décès suspects en détention

Fouad Alikhani est l’une des nombreuses personnes qui sont mortes ces dernières années dans des circonstances suspectes alors qu’elles étaient en détention pour raisons de sécurité. Auparavant, des citoyens tels que Sattar Beheshti, Sina Ghanbari et Kavous Seyed-Emami mouraient également dans des conditions similaires. Malgré les protestations tant nationales qu’internationales, ces affaires ont été soit complètement réduites au silence, soit closes avec des rapports vagues et non transparents.

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