Les avocats de la défense des accusés — Mostafa Sepahvand, 39 ans ; Farhad Javadi Manesh, 44 ans ; et Shapur Ghaleh Alikhani Noori, 55 ans — ont annoncé vendredi que leurs clients plaideraient probablement « non coupables » de toutes les accusations.
L'audience officielle de plaidoyer des trois hommes aura lieu le 26 septembre, tandis que leur procès devrait commencer le 5 octobre 2026, à la Woolwich Crown Court de Londres.
Les trois hommes sont accusés d’avoir « recueilli des informations et planifié des actes de violence » sur le sol britannique.
Les hommes, qui ont été arrêtés le 4 mai et sont toujours en détention, sont les premiers Iraniens à être poursuivis en vertu de la loi britannique sur la sécurité nationale de 2023, qui traite des menaces posées par des États étrangers hostiles.
Tous trois sont accusés d'avoir soutenu les services de renseignement d'un gouvernement étranger. La police britannique et le ministère de l'Intérieur ont identifié cet État étranger comme étant « l'Iran ».
Les accusations portent sur des activités présumées menées entre août 2024 et février 2025.
Les procureurs affirment que les trois hommes sont également accusés de surveillance et de conduite d'opérations de reconnaissance ciblant des individus spécifiques au Royaume-Uni.
Réaction du gouvernement britannique
Suite à l'annonce des accusations en mai, Yvette Cooper, la ministre britannique de l'Intérieur, a publié une déclaration officielle en réponse aux allégations contre les trois ressortissants iraniens.
Le ministre de l’Intérieur a déclaré que le régime iranien doit être tenu responsable de ses actes et que le Royaume-Uni ne tolérera pas les menaces croissantes posées par les gouvernements étrangers sur son sol.
Elle a ajouté que le gouvernement britannique envisagerait de prendre des mesures supplémentaires pour contrer les menaces étatiques à la sécurité nationale.
Source : Iran Focus


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