Arrestations de militants des médias sociaux dans le nord du Khorassan
Des responsables de la province du Khorasan du Nord ont signalé l’arrestation de cinq utilisateurs de médias sociaux accusés de « propagation de l’anxiété publique ». Selon le commandant adjoint de la police de la province, les individus ont été arrêtés pour avoir posté du contenu à la suite de la frappe militaire israélienne contre l’Iran, que les agences de sécurité ont jugée « anti-sécurité ». Le responsable a affirmé que ces individus visaient à perturber la « sécurité psychologique de la société » en répandant des rumeurs. Aucune information n’a été fournie concernant leur identité ou l’endroit où ils se trouvent.
Répression similaire à Kerman
Le même jour, le commandant de la police de la province de Kerman a annoncé l’arrestation de cinq autres militants des médias sociaux—deux femmes et trois hommes. Les accusations portées contre eux incluent « soutenir le régime sioniste », « répandre l’anxiété du public » et « propagande contre le système ». Les autorités ont déclaré que ces personnes avaient été actives sur des plateformes de messagerie étrangères et que leurs comptes avaient été fermés par la cyberpolice iranienne (FATA). Cette répression souligne l’intolérance du régime pour une dissidence même limitée exprimée sur des plateformes privées ou semi-privées.
Arrestations massives à Mazandaran
Dans la province de Mazandaran, au moins 15 personnes ont été arrêtées le dimanche 15 juin 2025 pour « diffusion de fausses informations » et « agitation publique » via les réseaux sociaux. Selon le commandant de la police provinciale, ces individus ont été identifiés et détenus pendant une période de 24 heures grâce à la surveillance du renseignement dans plusieurs villes de la province. Comme dans les affaires précédentes, l’identité des détenus et les détails de leurs dossiers n’ont pas été divulgués.
Violations des droits de l’homme institutionnalisées : la répression au lieu de la responsabilisation
Ces récentes arrestations font partie d’une politique bien ancrée du gouvernement iranien qui, au cours des dernières années, a systématiquement répondu aux vagues de protestation publique par des mesures de sécurité intensifiées plutôt que de répondre aux demandes légitimes des citoyens. Ces actions—qui incluent l’intimidation, la détention arbitraire, le refus du droit à un procès équitable et l’imposition de peines sévères — constituent des violations évidentes des droits de l’homme et des libertés fondamentales, en particulier de la liberté d’expression et de réunion pacifique.
Les institutions sécuritaires et judiciaires de l’Iran formulent fréquemment des accusations vagues ou motivées par des considérations politiques telles que « trouble à l’opinion publique », « espionnage » ou « propagande contre le système » sans présenter de preuves transparentes. Les détenus se voient souvent refuser l’accès à un avocat et sont soumis à des procédures judiciaires opaques et injustes.
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