Le mardi 10 juin, le centre de presse du pouvoir judiciaire a qualifié les personnes exécutées de membres du « groupe État islamique », sans toutefois révéler leur identité, leur nationalité, ni l'heure ni le lieu de leur exécution. Il a déclaré : « Après leur arrestation et leur procédure judiciaire, ils ont été pendus. »
Selon Mizan, le groupe a tenté d'entrer en Iran depuis la région occidentale le 27 janvier 2018. Ils auraient été encerclés par les forces du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et, au cours de la confrontation, trois membres du CGRI ont été tués.
L'agence de presse judiciaire a rapporté qu'après les audiences, le tribunal révolutionnaire a condamné les neuf individus à la peine capitale. Les peines ont été confirmées par la Cour suprême et ont été exécutées par pendaison.
Plus de 1 000 exécutions en huit mois
Les organisations de défense des droits de l’homme en Iran ont déjà condamné les exécutions massives et appelé la communauté internationale à réagir de toute urgence pour mettre un terme à la vague d’exécutions sans précédent dans le pays.
Suite à l’assassinat d’Hassan Nasrallah et à la menace croissante d’une guerre entre l’Iran et Israël, le régime iranien a intensifié l’application des peines de mort et a annoncé que cette tendance se poursuivrait.
Depuis le 1er octobre 2024, au cours des huit derniers mois et dix derniers jours, au moins 1 020 personnes ont été exécutées en Iran, soit une moyenne d’une exécution toutes les six heures.
La forte augmentation du nombre de condamnations à mort prononcées, confirmées et appliquées en Iran ces derniers mois a déclenché une vague de protestations nationales et internationales. Les organisations de défense des droits humains ont appelé à plusieurs reprises à l'arrêt des exécutions et au respect des normes d'équité des procès.

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