CNRI - Le 27 août, les détenus des sections sept et huit de la prison d'Evine ont été la cible d’un raid des gardiens qui ont procédé à des inspections de leurs affaires personnelles. Ces deux sections regroupent des prisonniers de droit commun, mais afin d’accroître la pression sur les politiques, ces derniers y sont parfois incarcérés.
Dans ces raids habituellement accompagnés d'intimidations, les gardiens ont procédé à la confiscation de nombreuses affaires personnelles. C'est la deuxième fois en deux mois que ces sections sont visées par des mesures de répression.
Par ailleurs, le 20 aout, les prisonniers politiques de la section 1 de la maison d’arrêt centrale de Zahedan (sud-est de l'Iran) ont aussi été visés par un raid des gardiens. Il faisait suite à une grève de la faim de détenus qui protestaient contre les violences et les conditions inhumaines, notamment sur le plan de l'alimentation. Deux grévistes ont été grièvement blessés et transférés à l’infirmerie. Vingt-cinq autres ont été placés à l'isolement et ont subi des sévices avec des coups de fouet, des chocs électriques et des suspensions prolongées.
Le silence de la communauté internationale, notamment de l'Union européenne, vis-à-vis des violations flagrantes des droits de l'homme en Iran, quelles qu'en soient les raisons, relève de la complicité dans la répression du peuple iranien. Toute relation avec le régime iranien doit être subordonnée à la fin des exécutions en Iran et à la libération de tous les prisonniers politiques.
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