Le régime iranien a exécuté ce matin, mercredi 26 août, un prisonnier politique kurde à Oroumieh. M. Behrouz Alkhani avait subi six ans d'emprisonnement et de torture. Ce prisonnier politique kurde avait été transféré, le mardi 25 août, à l'isolement dans la prison d'Orumieh, en prévision de son exécution. Les sbires du régime avaient dit à sa famille qui lui a rendu visite mardi pour la dernière fois, qu'il va être exécuté le lendemain.
La Résistance iranienne condamne fermement cette exécution. Le CNRI avait appelé les Etats-Unis, l'UE et ses Etats membres, ainsi que l'Organisation des Nations Unies et le Haut-Commissaire aux droits de l'homme et les institutions des droits humains dans le monde entier, à prendre des mesures urgentes pour empêcher l'exécution de ce prisonnier politique.
La Résistance condamne fermement le silence de la communauté internationale, notamment de l'Union européenne, au sujet de la hausse des exécutions et en particulier des exécutions politiques par la théocratie iranienne.
En l’absence de positions fermes condamnant ces exécutions criminelles, les visites de Hauts Représentants de l'UE et de hauts fonctionnaires et de ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'UE encouragent la machine d'exécution, de terreur et de répression du fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Amnesty International avait publié un communiqué le 25 Août déclarant que : "les autorités ont déjà effectué 700 exécutions en Iran cette année. Permettre la condamnation à mort de Behrouz Alkhani va davantage souiller leurs mains de sang ".
Ce régime qui a fait exécuter plus de 2000 personnes seulement durant la présidence du mollah Rohani, doit voir ses dirigeants traduits en justice.
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