Appel à mettre fin à la violation du protocole d'accord soutenu et garanti par les Etats-Unis et l'Union européenne
Le 20 août 2015, les forces irakiennes, aux ordres du comité gouvernemental chargé de la répression des Achrafiens, ont empêché des vêtements achetés par les habitants d’entrer dans le camp Liberty. Les agents irakiens dirigés par Faleh Fayaz, conseiller à la sécurité nationale du gouvernement irakien, ont déclaré avoir reçu l’ordre de bloquer l’entrée de ces produits.
Ils ont stoppé le véhicule qui les transportait avant de le renvoyer au bout de quelques heures sans même l’inspecter. Les habitants avaient pourtant informé à l'avance la MANUI de ces achats et de leur livraison à Liberty.
Par ailleurs, l’intensification du blocus de Liberty qui touche notamment les produits de première nécessité, entre dans sa quatrième semaine. Au cours de cette période, le comité répressif a empêché l'entrée de nombreux articles achetés par les habitants comme des ventilateurs, des insecticides, des prises électriques, des batteries de groupes électrogènes, des câbles électriques, de la papeterie, des pièces de rechange pour bicyclettes, véhicules, réfrigérateurs, climatiseurs et pompes à eau.
Le blocus imposé aux habitants du camp Liberty depuis quatre ans constitue une violation flagrante des normes humanitaires et des droits de l'homme internationaux. Cette mesure répressive viole gravement le protocole d'accord signé entre le gouvernement irakien et l'Organisation des Nations Unies le 25 décembre 2011.
Approuvé et garanti par le Secrétaire d'Etat américain, le Haut Représentant de l'UE et les États membres, l’accord stipule: « Le gouvernement de la république d'Irak s’assurera que les normes appliquées au camp Liberty respectent les normes humanitaires et les droits humains internationaux (…) Le gouvernement doit faciliter et permettre aux habitants de pouvoir entrer en contact avec les entrepreneurs pour procurer et acheter les besoins de base et les services tels que l'eau, la nourriture, les communications, l'assainissement et la maintenance technique des équipements du camp.»
La Résistance iranienne appelle le gouvernement américain, l'Union européenne et ses États membres à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au siège inhumain du camp Liberty et cesser les violations constantes et systématiques du protocole d'accord.
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