CNRI – La vague d'exécutions n’a pas faibli d'amplitude ces derniers jours en Iran. Un homme a été pendu jeudi à la prison centrale de Sanandaj, dans l'ouest de l'Iran. Jamal Jaafari avait passé quatre ans en prison pour assassinat. Mercredi, six prisonniers, dont leprisonnier politique Behrouz Alkhani, ont été pendus dans la prison d'Oroumieh, à l’ouest de l'Iran.
Le lundi 24 aout, Hossein Karimi, 25 ans, a été pendu dans la prison de Bandar Abbas, au sud de l'Iran. Il avait été accusé de trafic de stupéfiants.
Par ailleurs, le procureur du régime intégriste dans la province de Mazandaran, au nord de l'Iran, a annoncé l'exécution dans la prison de Sari d’un prisonnier identifié par ses seules initiales R.F.
Si le rythme d’exécutions actuel continue, nous serons témoins en 2015 du plus grand nombre d’exécutions en Iran depuis des décennies. Amnesty International a récemment dénoncé la "frénésie des exécutions" en Iran où selon elle plus de 700 personnes condamnées à la peine capitale ont été exécutées depuis le début de l'année.
Actuellement, plusieurs milliers de personnes attendent dans les couloirs de la mort en Iran, accusés notamment de rébellion ou de blasphème. La communauté internationale doit insister sur le respect des droits humains comme élément central de ses relations économiques et politiques avec l’Iran.
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