mercredi 13 mars 2024

Ferme condamnation de la présidence de l’ambassadeur des mollahs au Conseil d’administration de l’OIT

 La Résistance iranienne condamne fermement la présidence de l’ambassadeur du fascisme religieux au pouvoir en Iran à la 350e réunion du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui se tiendra jusqu’au 14 mars.

La présidence du régime des mollahs à un organe de l’OIT intervient alors que ce régime est aujourd’hui l’un des pires violateurs des droits des travailleurs dans le monde. Les principaux employeurs en Iran sont les gardiens de la révolution et les institutions affiliées au siège de Khamenei, qui exploitent les travailleurs de la manière la plus brutale avec leurs politiques opposées aux travailleurs et au peuple et pour réaliser des milliards de dollars de profits.

Le régime des mollahs empêche les travailleurs de s’organiser en syndicats et réprime sévèrement toute forme de protestation pour revendiquer leurs droits. Selon les médias officiels, le salaire minimum des travailleurs est inférieur à un tiers du seuil de pauvreté défini par le régime lui-même. Or, selon le rapport des institutions gouvernementales, sur une population de 23 millions d’habitants, 13,5 millions ont des « emplois informels » et leurs salaires ne sont même pas équivalents au salaire minimum approuvé. De plus, les salaires des travailleuses sont bien inférieurs à ce minimum. Sous le régime des mollahs, des millions d’enfants et d’adolescents ont été contraints de travailler et d’être victimes de travail forcé.

Selon les sources officielles du régime, 60 % des travailleurs ne bénéficient pas d’assurance sociale et pour la seule année 2022, environ 800 travailleurs sont morts dans des accidents du travail.

Le régime prédateur des mollahs ne verse même pas les salaires de misère aux travailleurs. Par exemple, l’agence de presse gouvernementale Ilna a rapporté le 2 mars que les travailleurs de l’usine de production de machines agricoles de Tabriz, n’avaient pas été payés depuis six mois.

La présidence du représentant d’un tel régime à la réunion du conseil d’administration de l’OIT revient à approuver le pillage et la répression des travailleurs par le fascisme religieux. Elle laisse le champ libre aux gardiens de la révolution pour réprimer et piller davantage de travailleurs et salariés. Cela récompense un régime anti-travailleurs et viole les lois et normes internationales en matière de protection des droits des travailleurs.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 mars 2024

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