samedi 16 mars 2024

Le sénateur américain Cruz : Le traitement par l’Iran du dissident allemand, Jamshid Sharmahd, emprisonné est « barbare »

– Le sénateur républicain américain Ted Cruz a demandé la libération « immédiate et inconditionnelle » de Jamshid Sharmahd, le dissident germano-iranien condamné à mort en Iran. Il a qualifié de « téméraire et barbare » le traitement qui lui a été réservé par les autorités de ce pays.

M. Cruz s’est entretenu avec le service persan de la VOA sur le cas de Jamshid Sharmahd, un opposant iranien de nationalité allemande accusé d’avoir organisé un attentat à la bombe meurtrier contre une mosquée à Chiraz en 2008. Sa famille nie fermement les accusations.

M. Cruz a déclaré que l’administration Biden devrait annuler tout engagement avec Téhéran et que « la communauté internationale devrait exiger que l’ayatollah libère immédiatement Jamshid Sharmahd sans condition ».

Au début de l’année, les autorités américaines et iraniennes ont conclu un accord dans lequel cinq Américains emprisonnés en Iran ont été libérés en échange de cinq Iraniens accusés d’avoir violé les sanctions américaines, et du déblocage de 6 milliards de dollars de recettes pétrolières iraniennes.

S’adressant à VOA, M. Cruz a critiqué l’administration pour avoir envoyé « des milliards de dollars en ramonage à l’Iran ».

Les fonds qui ont été dégelés étaient destinés à être utilisés uniquement à des fins humanitaires en Iran, telles que la nourriture, les médicaments et les produits agricoles.

Jamshid Sharmahd, 68 ans, vivait aux États-Unis, où il était le porte-parole de Tondar, un groupe qui vise à restaurer la monarchie soutenue par l’Occident qui régnait sur l’Iran avant la révolution islamique de 1979. Sa famille affirme que les autorités iraniennes ont enlevé Jamshid Sharmahd lors d’une escale à Dubaï en 2020. Il risque la peine de mort pour « corruption sur terre ».

Dans une interview accordée à VOA, Ghazaleh Sharmahd, fille de Jamshid Sharmahd, a souligné l’augmentation du nombre d’exécutions en Iran : « Nous assistons à une recrudescence des exécutions en Iran. Rien que l’année dernière, 834 personnes ont été exécutées. En janvier de cette année, plus de 50 personnes ont été exécutées ».

Auparavant, Ghazaleh Sharmahd avait évoqué la lutte de son père, Jamshid Sharmah, contre la maladie de Parkinson, exprimant sa crainte que son état de santé ne se détériore au point de mettre sa vie en danger.

Elle a également déclaré en novembre dernier que son père avait subi l’isolement cellulaire pendant « plus de 1 185 jours ».

Source : VOA/ CSDHI 

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