Maryam Akbari-Monfared, mère de deux filles, a été arrêtée alors que sa fille cadette n’avait que quatre ans. Tragiquement, quatre membres de sa famille ont été exécutés pour leur soutien au MEK, dont ses deux frères en 1981 et 1984, ainsi que son jeune frère et sa sœur lors du massacre des prisonniers politiques en 1988.
Maryam, l’une des plus anciennes prisonnières politiques d’Iran, a été arrêtée après le soulèvement de Téhéran, le 27 décembre 2009. Alors que les familles iraniennes célébraient Norouz, soixante-quatre des anciens compagnons de cellule de Maryam ont publié une déclaration collective, soulignant son emprisonnement prolongé et son récent exil à la prison de Semnan, à des kilomètres de sa famille.
Dans leur lettre, ils expriment leur consternation face à l’emprisonnement prolongé de Maryam (5 107 jours), sans un seul jour de congé, et à sa condamnation supplémentaire à trois ans de prison pour association avec des manifestants. Ils évoquent l’histoire tragique de la famille de Maryam Akbari-Monfared, marquée par l’emprisonnement, la torture et l’exécution, tout en saluant son courage et sa détermination inébranlables.
Les anciens compagnons de cellule de Maryam Akbari-Monfared la décrivent comme un modèle de résilience et d’inspiration, incarnant la force malgré l’adversité. Elles dénoncent l’injustice arbitraire à l’encontre de sa famille et des femmes en Iran, et exigent sa libération inconditionnelle, ainsi que celle de tous les prisonniers politiques et idéologiques.
En solidarité, d’anciennes compagnes de cellule et des militantes demandent instamment la libération de Maryam Akbari-Monfared, soulignant l’appel plus large en faveur de la justice et de la liberté en Iran.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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