Des informations publiées par le gouvernement indiquent que la militante syndicale Sharifeh Mohammadi a été condamnée à mort dans des circonstances inhumaines. Selon ces informations, Sharifeh Mohammadi, une militante syndicale de Rasht, a été condamnée à mort par la justice iranienne pour rébellion contre le régime. Elle est incarcérée dans le quartier des femmes de la prison de Lakan à Rasht depuis sept mois. Le verdict a été remis le jeudi 4 juillet 2024 à son mari, Sirus Fat’hi, et communiqué à son avocat avec la possibilité de faire appel dans les 20 jours.
Historique et arrestation
Sharifeh Mohammadi, membre du « Comité de coordination pour aider à former des organisations de travailleurs », a été violemment arrêtée à son domicile à Rasht par les forces de renseignement le 5 décembre 2023. Elle a depuis été détenue dans plusieurs prisons et centres de détention, dont ceux de Sanandaj et de Lakan Rasht, ainsi que dans les centres de détention des départements des renseignements de ces villes. Initialement accusée de propagande contre le régime, d’actions contre la sécurité nationale et de rébellion en raison de son appartenance à des groupes d’opposition, elle a été accusée d’insurrection armée en raison de ses liens présumés avec le parti Komala.
Préoccupations en matière de justice et de droits de l’homme
La première section du tribunal révolutionnaire de Rasht, présidée par le juge Ahmad Darvish-Goftar, a condamné Sharifeh Mohammadi en vertu des articles 211 et 287 du code pénal de 2013. L’intervention du ministère du Renseignement, qui a joint des rapports des départements du renseignement de Gilan et du Kurdistan, a mis en évidence le manque d’indépendance judiciaire et l’influence significative des services de sécurité dans cette affaire. Les sources des droits de l’homme affirment que les charges retenues contre Mohammadi sont principalement dues à son militantisme syndical et à son appartenance au Comité de coordination.
Préoccupations en matière de justice et de droits de l’homme
La première section du tribunal révolutionnaire de Rasht, présidée par le juge Ahmad Darvish-Goftar, a condamné Sharifeh Mohammadi en vertu des articles 211 et 287 du code pénal de 2013. L’intervention du ministère du Renseignement, qui a joint des rapports des départements du renseignement de Gilan et du Kurdistan, a mis en évidence le manque d’indépendance judiciaire et l’influence significative des services de sécurité dans cette affaire. Les sources des droits de l’homme affirment que les charges retenues contre Mohammadi sont principalement dues à son militantisme syndical et à son appartenance au Comité de coordination.
Réaction du public et des organisations
Le Conseil de coordination des syndicats d’enseignants et le Syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de la banlieue ont condamné la peine de mort comme étant fausse et sans fondement, affirmant que le système judiciaire utilise de telles accusations pour intimider les militants syndicaux, civils et politiques. Dans leurs déclarations, ces organisations ont souligné que des accusations similaires de rébellion ont été utilisées contre au moins 15 prisonniers politiques au cours des derniers mois. Elles ont appelé à la solidarité pour empêcher l’exécution de Mohammadi, décrivant les accusations comme des tactiques pour supprimer et créer la peur parmi les activistes.
Le point de vue de la famille
Une source proche de la famille de Mohammadi a souligné que jusqu’en 2013, elle était membre de l’Association des syndicats, qui n’a aucun lien avec le groupe Komala. La famille affirme que sa condamnation est injuste et fondée sur de fausses associations. La condamnation à mort de Sharifeh Mohammadi a suscité beaucoup d’attention et de critiques, et des appels ont été lancés en faveur d’un arrêt immédiat de l’exécution et d’une réévaluation des charges retenues contre elle.
En résumé, le cas de Sharifeh Mohammadi reflète des questions plus larges d’indépendance judiciaire, de violations des droits de l’homme et d’utilisation d’accusations sévères pour intimider et réprimer le travail et l’activisme politique en Iran.
Source : Iran News Wire/CSDHI
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