mardi 23 juillet 2024

3 femmes baloutches exécutées à la prison centrale de Birdjand

 3 femmes baloutches figurent parmi les 7 prisonniers exécutés à l’aube du mardi 23 juillet 2024 dans la prison centrale de Birdjand, située dans la province du Khorassan du Sud.

L’identité de ces 3 femmes baloutches, qui ont été arrêtées et exécutées pour des accusations liées à la drogue, n’a pas encore été confirmée. À l’heure où nous publions ces informations, ces exécutions n’ont pas été rapportées par les médias publics iraniens.

Le samedi 20 juillet, une autre femme portant le nom de famille “Mahmoudinia” a été exécutée à la prison centrale d’Adelabad, à Chiraz, en même temps que 3 autres prisonniers. Victime d’un mariage forcé, elle avait été condamnée à mort pour le meurtre d’un homme avec lequel elle avait été mariée de force.

Avec l’exécution des 3 femmes baloutches à la prison centrale de Birdjand, le nombre de femmes exécutées en 2024 s’élève à 14. Selon les statistiques compilées par la Commission des femmes du Conseil national de la résistance depuis 2007, au moins 243 femmes ont été exécutées en Iran.

En exécutant 4 femmes en 4 jours, le nouveau président du régime, Massoud Pezeshkian, a dépassé Raïssi, qui avait exécuté 3 femmes en 3 jours au mois de mai.

Recordman des exécutions de femmes

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.

La Commission des femmes du NCRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.

En moyenne, 15 femmes ont été exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.

Cependant, 26 femmes ont été exécutées sous le gouvernement du Raïssi en 2023, soit 11 de plus que la moyenne précédente.

La Commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.

Source: CNRI Femmes 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire