Condamnant le régime iranien misogyne et a appelé à un soutien mondial à la lutte du peuple iranien, Mme Gruppioni a annoncé que la majorité des parlementaires italiens ont signé une déclaration commune en soutien à un Iran libre et démocratique.
Elle a félicité le plan en dix points de Radjavi, qui envisage un État laïc, des élections libres, l’égalité des sexes et l’abolition de la peine de mort. Gruppioni a fortement plaidé en faveur d’une motion au Parlement italien visant à inscrire officiellement le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste au titre des mesures de l’UE.
Dans son discours la députée Naike Gruppioni a déclaré :
Chers amis, je suis très heureux d’être ici aujourd’hui avec vous pour soutenir l’opposition contre le régime terroriste iranien. Il est crucial de soutenir la paix et les droits de l’homme. Je le fais au nom de l’Italie, mais aussi au nom de tous ceux qui croient que la liberté et la justice sont un droit. C’est un grand honneur pour moi de pouvoir offrir mon soutien et exprimer mon admiration à la présidente Radjavi, figure extraordinaire de la lutte pour la liberté, la démocratie et les droits de l’homme en Iran.
En tant que députée et femme occidentale, je suis inspirée par le courage, la détermination et la vision de la présidente Radjavi. Elle n’est pas seulement un leader, mais un symbole d’espoir et de résilience. Sa lutte inlassable contre le régime iranien oppressif et sa vision d’un avenir démocratique et laïc pour l’Iran sont une lueur d’espoir pour nous tous afin que les droits du peuple iranien, des hommes et des femmes iraniennes, soient enfin et justement respectés.
Il est encore plus significatif d’être ici aujourd’hui, alors qu’à Berlin les partisans de l’OMPI se rassemblent pour soutenir le soulèvement du peuple iranien et qui combat courageusement la dictature afin qu’une République laïque et démocratique puisse s’établir sur son pays.
Je suis fier, en tant que membre du Parlement de la République italienne, de soutenir fermement l’alternative démocratique du Conseil national de la Résistance iranienne. C’est le message que j’apporte aujourd’hui à Mme Radjavi, également au nom de mes collègues italiens, qui croient en sa vision et soutiennent son projet.
Le plan de relance contenu dans les dix points proposés par la présidente Radjavi dessine l’avenir d’une République dans son sens le plus élevé et le plus noble. Une République démocratique fondée sur des élections libres et la séparation laïque de la religion de l’appareil d’État. Une République où la peine de mort est abolie, fondée sur l’égalité des sexes et sur l’urgence de lever le bâillon intolérable qui limite la liberté d’expression.
Les femmes, dans la honteuse dictature théocratique iranienne, sont les victimes des victimes. Ce sont celles qui, en plus de subir les diktats d’un régime anachronique, sont immobilisées, réprimées et anéanties en raison de leur identité même de femme.
Chers amis, ce matin j’étais vraiment sans voix, choquée par ce qu’a déclaré Maryam Goudarzi, porte-parole de Jalili. Je vous transmets littéralement ses paroles et je les lis. « Si une femme se promène librement sans hijab, alors un homme qui s’excite est également libre de l’attaquer. Un homme qui n’est pas excité physiquement ou mentalement par des femmes nues est malade et doit consulter un médecin.
J’ai estimé qu’il était de mon devoir de promouvoir la diffusion politique et humaine de la cause de votre peuple dans mon pays, y compris une motion qui sera bientôt soumise au Parlement italien, afin que la Chambre des députés italienne approuve rapidement une motion conduisant à l’inclusion formelle du Corps des Gardiens de la révolution islamique dans la liste des personnes, groupes et entités auxquels s’appliquent les mesures spécifiques de l’Union européenne en matière de lutte contre le terrorisme.
Je suis également convaincue que sur ces questions, le Parlement italien est l’un des pays leaders au niveau européen, car il est important que l’Europe soit unie et solidaire avec le peuple iranien, avec toutes les femmes iraniennes qui luttent pour la liberté et la démocratie.
Tous les pays démocratiques, sans exception, doivent s’opposer fermement à ce régime car les véritables aspirations du peuple iranien sont, depuis la nuit des temps, nos propres aspirations, afin que la liberté, la justice et l’égalité ne soient pas des mots vides de sens.
Vive un Iran démocratique, vive la présidente Radjavi. Merci.
Source:NCRI
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