lundi 22 juillet 2024

Ryszard Kalisz : le régime iranien doit être combattu

Le 30 juin, lors du Sommet mondial Iran libre 2024 à Paris, Ryszard Kalisz, ancien ministre de l’Intérieur et de l’Administration de Pologne, est intervenu pour condamner le régime iranien et appelant à la fin de la coopération avec le régime au pouvoir en Iran. Kalisz a souligné l’engagement commun en faveur de la liberté, de la justice et de la dignité humaine, en particulier pour le peuple iranien qui souffre depuis trop longtemps sous la tyrannie.

Kalisz a exhorté tous les États démocratiques à mettre fin aux relations économiques et juridiques avec Téhéran et à imposer davantage de sanctions. Il a souligné que l’Iran est une dictature et que, comme tous les régimes, il finira par s’effondrer. Il a critiqué les nations démocratiques pour avoir continué à apaiser le régime iranien, le qualifiant de honteux et troublant.

Il a souligné les récents incidents de capitulation, tels que la libération par le gouvernement suédois d’Hamid Noury le 8 juin et la libération par le gouvernement belge d’Asad Al-Assadi, un diplomate terroriste du régime iranien, l’année dernière. Kalisz a affirmé qu’aucun pays démocratique ne devrait aider la dictature théocratique, car elle mine la lutte pour la liberté et la démocratie en Iran et dans le monde.

Kalisz a salué le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) comme le véritable représentant du peuple iranien et a salué le plan en dix points de Mme Radjavi comme une vision d’espoir et une voie vers un Iran libre, pacifique et démocratique. Il a souligné que la communauté internationale doit envoyer un message clair au régime iranien : ses crimes ne seront pas tolérés.

L’intervention du ministre Kalisz :

Madame Radjavi, nous sommes réunis ici, unis par notre engagement commun en faveur de la liberté, de la justice et de la dignité humaine, en particulier pour le peuple iranien qui subit depuis trop longtemps le joug oppressant de la tyrannie. Nous devons parler fermement et représenter tous les États démocratiques : pas de relations économiques avec l’Iran, pas de relations juridiques avec l’Iran et davantage de sanctions contre l’Iran. L’Iran est une dictature et tous les régimes s’effondreront. La dictature iranienne s’effondrera également.

Aujourd’hui, aucun pays démocratique ne devrait aider la dictature théocratique de l’Ayatollah en Iran. Il est honteux et profondément troublant que les nations démocratiques continuent d’apaiser le régime iranien.

Le 8 juin, le gouvernement suédois, dans une démarche de capitulation, a libéré Hamid Noury, lui permettant de retourner en Iran. Une situation similaire s’est produite en Belgique l’année dernière lorsque le gouvernement belge a libéré Asad Al-Assadi, un diplomate terroriste du régime, lui permettant de retourner en Iran.

Aucune coopération avec l’Iran de l’Ayatollah. Aider l’Iran est une activité contre la liberté, contre un pays démocratique et laïc en Iran et contre la liberté dans le monde entier. Aujourd’hui, le Conseil national de la Résistance iranienne est le représentant du peuple iranien.

Le plan en dix points de Mme Radjavi n’est pas seulement un document ; c’est une vision d’espoir et une voie vers un avenir où le peuple iranien pourra vivre dans la liberté, la paix et la démocratie. Il s’agit d’un projet global pour un Iran démocratique qui respecte les droits de chaque citoyen et défend l’État de droit.

Alors que nous sommes ici aujourd’hui, envoyons un message clair au régime iranien : la communauté internationale ne tolérera pas vos crimes. Nous sommes aux côtés du peuple iranien, de sa résistance légitime et de la résistance iranienne à l’intérieur du pays. Nous soutenons la lutte pour un Iran libre, démocratique et laïc.

Nous venons de Pologne. La Pologne a vaincu le système communiste et la dictature en 1989. Souvenez-vous, trois ans plus tard, l’Union soviétique s’est effondrée. L’Iran et sa dictature s’effondreront également.

Merci.

Source : CNRI 

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