samedi 13 juillet 2024

Le Sommet mondial pour un Iran Libre : la menace croissante du régime iranien

 Le régime au pouvoir en Iran est une source d’instabilité et de menace à l’échelle mondiale, ont affirmé les participants au Sommet mondial pour un Iran Libre 2024, tenu à Paris le 29 juin. Les politiques intérieures répressives et les ambitions régionales agressives ont des implications considérables qui affectent non seulement le Moyen-Orient mais le monde entier. Les intervenants lors de cet événement historique ont fait valoir que la lutte contre le principal État sponsor du terrorisme, qui détient un record mondial en matière d’exécutions, de violations des droits de l’homme et de répression de la dissidence politique, n’est pas seulement une question iranienne mais une cause mondiale.

La Résistance iranienne est non seulement une lueur d’espoir pour le peuple iranien, mais aussi un allié essentiel dans la lutte mondiale contre la tyrannie et le terrorisme. Comme l’a dit avec éloquence l’ancienne sénatrice colombienne Ingrid Betancourt : « Leur sort est notre destin. L’assurance de la paix mondiale dépend de votre victoire. Et la victoire de tous les combattants de la liberté en Iran. »

Dans son discours, le sénateur Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères et président de la Commission permanente des affaires européennes du Sénat italien, a déclaré : « L’État terroriste iranien n’est pas seulement impliqué, il est également le principal acteur dans des guerres sanglantes et violentes. Cette énorme tragédie doit cesser ! Cela ne peut se produire que si l’Iran, comme tous les autres agresseurs et leurs associés est neitralisé.»

Linda Chavez, ancienne directrice du Bureau de liaison publique de la Maison Blanche, a souligné les menaces économiques et sécuritaires posées par l’ingérence de Téhéran dans les lignes maritimes mondiales et son soutien aux groupes extremistes. Elle a souligné comment les actions violentes du régime perturbent la paix et la sécurité internationales, impactant les économies en affectant les chaînes d’approvisionnement.

L’ancienne Première ministre britannique Liz Truss a mis en garde contre les dangers d’une propagation de l’idéologie politique iranienne au-delà de ses frontières. Elle a souligné l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre les régimes totalitaires, notant : « Ce à quoi les Iraniens sont confrontés risque de se propager ailleurs. C’est pourquoi il est si important que nous agissions ensemble. Cela demandera de la force, du courage et une position ferme de la part de tous les pays qui croient en nos valeurs de liberté et de démocratie.

Le général James Jones, ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a brossé un sombre tableau de l’avenir si les ambitions du régime ne sont pas réduites. « Imaginez à quel point la situation sécuritaire régionale et mondiale serait encore plus périlleuse si le régime, à l’origine du conflit au Moyen-Orient, était armé d’armes de destruction massive. À mon avis, il n’y a pas de plus grande menace pour l’avenir de l’humanité », a-t-il mis en garde.

Les dirigeants européens ont également condamné l’approche de l’UE à l’égard de Téhéran. L’ancien Premier ministre belge et député européen Guy Verhofstadt a critiqué la stratégie de complaisance de l’UE : « La stratégie de l’Union européenne envers l’Iran a été un échec au cours de la dernière décennie. Cela a été une attitude de complaisance. Et cela a échoué. Parce que le régime des mollahs poursuit ses activités perverses, ses activités criminelles, non seulement envers son propre peuple mais aussi envers le monde.»

La députée ukrainienne Kira Rudik a donné un exemple frappant de l’impact du régime sur les conflits mondiaux, soulignant que le régime a fourni à la Russie des drones qui ont été utilisés pour provoquer des destructions en Ukraine : « Si notre propre victoire est d’une immense importance pour les Ukrainiens, alors votre victoire est également très importante pour nous car elle signifie littéralement que nous pourrons survivre et que nous pourrons gagner ce combat. »

L’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo a souligné l’existence d’une alternative viable au régime iranien actuel. « Les religieux au pouvoir nous disent le contraire ? Ils nous disent qu’il n’y a pas d’alternative au régime actuel. Mais chaque semaine, dans des centaines de villes et de communes d’Iran, nous constatons qu’il existe une alternative. L’OMPI apporte une solution à de nombreux problèmes, non seulement pour l’Iran mais aussi pour l’ensemble du Moyen-Orient », a déclaré Pompeo.

Faisant écho à son ancien collègue du gouvernement américain, l’ancien vice-président Mike Pence a déclaré : « L’un des plus grands mensonges du régime au pouvoir vendu au reste du monde est qu’il n’y a pas d’alternative au statu quo. Mais il y a une alternative. Une alternative bien organisée, parfaitement préparée, parfaitement qualifiée et soutenue par le peuple, appelée Conseil national de la Résistance iranienne, dont la composante principale est appelée l’OMPI.

Citant le réseau de l’OMPI en Iran, Mike Pence a ajouté : « Malgré la persécution et le meurtre de membres des unités de résistance à travers l’Iran, ce mouvement s’est renforcé en termes de nombre et de capacités, de détermination. Tout comme Raïsi n’a pas réussi à exterminer l’OMPI lors du massacre de 1988, le régime ne parviendra pas aujourd’hui à vaincre les unités de la Résistance en Iran.

Source:NCRI 

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