mercredi 31 juillet 2024

L’ancienne vice-présidente du Parlement norvégien Marit Nybakk : le changement en Iran est imminent

 Le 1er juillet, lors du Sommet mondial pour un Iran libre 2024 à Paris, Marit Nybakk, ancienne vice-présidente du Parlement norvégien, a réaffirmé son soutien à un Iran libre et démocratique sous la direction de Maryam Rajavi. Nybakk est revenue sur sa précédente participation à la conférence sur l’Iran libre à Tirana et la solidarité continue avec le peuple iranien.

Elle a souligné le tristement célèbre bilan du régime en matière d’exécutions publiques et de peines de mort, citant des statistiques alarmantes pour la période 2022-2024. Nybakk a condamné le système juridique de Téhéran pour son apartheid sexuel et a salué les femmes courageuses qui ont protesté contre les lois sur le hijab obligatoire, notamment celles d’Oslo qui ont fait preuve de solidarité avec leurs homologues iraniennes.

L’ancienne vice-présidente du Parlement a salué le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) comme l’alternative la plus viable au régime actuel, soulignant sa capacité d’organisation, son leadership clair et son engagement envers les valeurs démocratiques. Elle a applaudi le plan en dix points de Maryam Radjavi comme feuille de route vers une société démocratique et a exprimé sa conviction que le changement en Iran est imminent.

Le discours de Marit Nybakk :

Tout d’abord, c’est très agréable d’être de nouveau ici. Lorsque j’ai assisté à la conférence pour un Iran libre, à Tirana, il y a deux ans, j’ai commencé par souligner qu’il y a beaucoup de gens qui se soucient et travaillent pour un Iran libre et démocratique sous la direction de Madame Maryam Radjavi.

L’Iran est aujourd’hui dirigé par un contrôle strict, pire que jamais depuis la révolution islamique de 1979. Et il est difficile d’envisager un changement de régime avec une stratégie de répression absolue, y compris des arrestations massives, la torture et les exécutions, comme nous l’avons entendu, pour se débarrasser de l’opposition. Le régime iranien détient des records du monde. Les avez-vous entendus de la bouche de Madame Rajavi ? Ils détiennent le record du monde d’exécutions publiques et de peines de mort.

Jusqu’à présent, en 2024, l’Iran a exécuté 257 personnes. Cela fait suite à 864 en 2023 et 582 en 2022. Et nous parlons d’un régime qui continue de légaliser ce que j’appelle l’apartheid de genre. C’est dans la loi. Nous avons assisté l’année dernière à des manifestations avec des milliers de femmes. Elles ont manifesté contre la demande de port obligatoire du hijab et du tchador, et contre le fait qu’elles doivent se couvrir.

Nous parlons d’une demande. À Oslo, dans ma ville, en Norvège, des milliers de personnes, dont de nombreuses femmes d’origine iranienne, ont manifesté devant le Parlement norvégien, où elles montraient leurs cheveux. Et bien sûr, la Norvège a décerné le prix Nobel de la paix à Mme Narges Mohamadi pour son combat pour les femmes, les droits de l’homme et la démocratie en Iran. Elle n’a pas pu venir à Oslo. Elle est en prison. Mais ses enfants sont venus de Paris à Oslo pour recevoir le prix en son nom. Et de nombreux journalistes et militants ont été arrêtés. Les manifestations contre la peine capitale et la peine de mort se multiplient. Je pourrais ajouter que nous savons que l’Iran a probablement tout ce qu’il faut pour produire une arme nucléaire.

Un journaliste norvégien a récemment écrit que la tragédie du peuple iranien est qu’il est pris au piège dans son système, sans citation.

Mais chers amis, il existe en fait une alternative. Le Conseil national de la résistance iranienne, sous la direction de Mme Maryam Radjavi, est aujourd’hui l’alternative la plus viable au régime actuel. Le CNRI a constamment démontré sa capacité d’organisation, son leadership clair et son engagement envers les valeurs démocratiques.

Et maintenant, chers amis, y compris les 10 points, bien sûr, le plan en dix points pour l’avenir de l’Iran, la feuille de route vers une société démocratique. Je pense qu’un Le changement n’est qu’une question de temps, et peut-être les mollahs devraient-ils en tenir compte. Nous souhaitons à Madame Radjavi tout le meilleur. Bonne chance. Vous réussirez.

Source : CNRI 

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