mercredi 17 juillet 2024

Des experts politiques américains discutent de la politique iranienne sur la chaine Simaye Azadi

 Fin juin 2024, Simaye Azadi, la chaine de télévision de la résistance iranienne, a organisé une table ronde sur l’état actuel des relations entre les États-Unis et l’Iran. Le panel comprenait d’éminents experts, dont le juge Michael Mukasey, ancien procureur général des États-Unis, Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche, et Kenneth Blackwell, ancien ambassadeur des États-Unis auprès de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies.

La discussion a débuté par un examen critique du processus électoral du régime iranien, en particulier à la suite du décès récent d’Ebrahim Raïssi, le président du régime iranien. La juge Mukasey a mis en lumière la nature restrictive de la sélection des candidats contrôlée par le Conseil des gardiens, tandis que Linda Chavez a souligné l’exclusion des femmes de la candidature à la présidence et les antécédents inquiétants des candidats restants.

Amb. Blackwell a évoqué le faible taux de participation lors des récentes élections parlementaires, l’attribuant à la désillusion du public face à un processus électoral contrôlé et non représentatif. La conversation a également porté sur les histoires problématiques des quatre candidats à la présidentielle, notamment leurs liens avec le CGRI et leur implication dans des atrocités passées.

Les panélistes se sont penchés sur la politique américaine à l’égard de l’Iran, soulignant la nécessité d’exercer une pression constante sur le régime et soutenir less aspirations à la liberté du peuple iranien. Le juge Mukasey et Linda Chavez ont tous deux souligné l’importance de ne pas affaiblir les groupes d’opposition iraniens comme le CNRI et l’OMPI, plaidant pour la non-ingérence plutôt que pour un soutien direct.

Les panélistes ont également discuté des efforts concertés de Téhéran pour diaboliser l’OMPI et le CNRI. Linda Chavez a souligné la stratégie de longue date du régime visant à vilipender ces groupes d’opposition, stratégie qui a été exacerbée lorsque l’OMPI figurait sur la liste terroriste américaine, ce qui a permis au régime de saper plus facilement leur légitimité. Le juge Mukasey a souligné que cette diabolisation fait partie d’un effort plus large visant à contrôler le discours et à diminuer l’impact de l’opposition. Amb. Blackwell a souligné qu’en dépit de ces efforts, le soutien croissant et l’amplification de la dissidence, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Iran, remettent en question les faux récits du régime, soulignant la résilience et la détermination de la Résistance iranienne.

Amb. Blackwell a critiqué la communauté internationale, en particulier l’ONU, pour sa réponse inadéquate aux violations des droits humains perpétrées par le régime et a appelé à une position plus ferme contre les actions oppressives du régime. La discussion a également abordé les implications plus larges de l’implication américaine dans les problèmes mondiaux et la nécessité de maintenir une politique vigilante et cohérente à l’égard de l’Iran.

Le panel a conclu en exprimant un optimisme prudent quant au changement de régime en Iran. Chávez, Amb. Blackwell et le juge Mukasey ont tous souligné la résilience et la détermination du peuple iranien, offrant un aperçu du potentiel de changement démocratique dans un avenir proche.

Pour une compréhension plus approfondie des complexités abordées et pour entendre tous les points de vue des panélistes, regardez la vidéo ci-jointe :

Source : CNRI 

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