lundi 23 septembre 2024

Des députés australiens appellent l’ONU à agir contre les condamnations à mort en Iran

 Dans une lettre urgente datée du 20 septembre 2024, les soutiens australiens de la cause iranienne ont condamné les condamnations à mort prononcées par le régime iranien contre les prisonniers politiques Behrouz Ehsani, 69 ans, et Mehdi Hassani, 48 ans. La lettre, adressée au secrétaire général de l’ONU António Guterres, appelle à une intervention immédiate des Nations Unies pour arrêter les exécutions et obtenir la libération de tous les prisonniers politiques en Iran.

Le groupe a critiqué les condamnations à mort prononcées par le tribunal révolutionnaire de Téhéran sous les chefs d’accusation de « guerre contre Dieu » et de « corruption sur terre », accusant le gouvernement iranien d’utiliser la violence et la peur pour réprimer la dissidence politique. Ehsani et Hassani ont été condamnés en raison de leurs activités politiques pacifiques, notamment leur soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). La lettre décrit cette décision comme faisant partie d’une campagne plus large visant à faire taire l’opposition à l’occasion de l’anniversaire des manifestations de 2022.

Le groupe a fait part de ses inquiétudes quant à la violation continue par l’Iran des lois internationales relatives aux droits de l’homme, en particulier du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), qui garantit le droit à un procès équitable, à ne pas être torturé et à la liberté d’expression. Ils ont souligné le recours systématique du régime aux arrestations arbitraires, à la torture et aux exécutions, qui, selon eux, violent la Convention contre la torture (CAT).

La lettre appelle les Nations Unies à :

Condamner publiquement les condamnations et le recours du régime iranien à la peine de mort pour la répression politique.

Exiger la libération immédiate et inconditionnelle d’Ehsani, Hassani et des autres prisonniers politiques.

Le groupe a également exhorté le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à activer ses mécanismes, notamment les rapporteurs spéciaux sur la situation des droits de l’homme en Iran et sur les exécutions extrajudiciaires, pour enquêter sur ces cas et sur la système répressif du régime iranien.

La lettre a été envoyée en copie à Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, et à plusieurs responsables du gouvernement australien, dont la ministre des Affaires étrangères Penny Wong et les sénateurs Birmingham, Chandler et Steele-John.

Le texte intégral de la lettre est le suivant :

Australian-Supporters-of-Democracy-in-Iran-Letter-Sept-20-2024

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