Maryam Radjavi appelle à une action urgente pour sauver les prisonniers : il faut conditionner les relations avec ce régime à l’arrêt de la torture et des exécutions
Ce dimanche 15 septembre, les bourreaux de Khamenei ont pendu deux prisonniers, Saïd Khajeh Heydari et Sassan Bozorgzad, à la prison de Chiraz. Cela porte au moins à 18 le nombre d’exécutions ces quatre derniers jours. Le 9 septembre, neuf prisonniers ont été pendus, le 10 septembre, deux autres ont été exécutés et le 11 septembre, cinq autres. Outre les prisonniers dont les noms ont été mentionnés dans les communiqués précédents, le 11 septembre, Kiomars Ala’i a été exécuté à Qazvine, le 10 septembre, Mansour Salari à Jiroft et Mostafa Fashi à Kermanchah et le 9 septembre, Abdolkarim Habibi à Kahnouj.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que le régime cherche à étouffer la colère de la population, en particulier pour l’anniversaire du soulèvement de 2022, en recourant à des exécutions et des assassinats. Elle a condamné Khamenei, le qualifiant de “Zahhak de notre temps” (tyran mythique de la Perse), qui endeuille chaque jour davantage de familles. Soulignant que les violations brutales des droits humains commises par le régime sont liées à son bellicisme, au terrorisme et à sa quête d’armes nucléaires, elle a ajouté que le la dictature religieuse considère l’inaction de la communauté internationale face à la vague d’exécutions comme un feu vert à la poursuite de ses crimes et de ses violations du droit international.
Maryam Radjavi a appelé les Nations unies, les instances compétentes, l’Union européenne et ses États membres à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers. Elle a souligné que la poursuite des relations économiques et politiques avec ce régime doit être conditionnée à l’arrêt de la torture et des exécutions.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le15 septembre 2024
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