.jpg)
Le lundi 9 septembre 2024, le système judiciaire a mené les exécutions de 9 prisonniers en une journée, dont 6 ont été pendus uniquement à la prison centrale de Zahedan. Le mercredi 11 septembre, 5 prisonniers ont été exécutés dans les prisons de Noshahr, Qazvin, Karaj et Isfahan.
Parmi les exécutions figure Morteza Yousefi, diplômé en éducation physique et ancien champion de lutte iranien. Il était également entraîneur de lutte. Auparavant, il avait été arrêté pour des délits liés à la drogue et condamné à mort par la justice iranienne. Il a été pendu à la prison centrale de Noshahr le 9 septembre.
De même, les 23 exécutions de prisonniers, mises en oeuvre le 3 septembre, il y avait des ressortissants afghans, ce qui signifie que 13 % des personnes exécutées étaient des migrants afghans. Leurs identités ont été confirmées comme étant Abdul Karim Habibi, Abdul Rahman Tajik, et Noor Mohammad Noorzahi, tous exécutés pour des accusations liées à la drogue.
Parmi les exécutions de prisonniers, 12 d’entre eux, soit 52% des personnes exécutées, étaient des détenus associés à des accusations liées à la drogue. Il convient de noter que les prisonniers associés à des infractions liées à la drogue viennent souvent des bidonvilles proches des villes et sont considérés comme appartenant à des segments pauvres de la société. Ils sont condamnés à mort à l’issue d’une procédure judiciaire inéquitable. Selon le droit international, les crimes liés à la drogue ne devraient jamais être passibles de la peine de mort. Cependant, l’exécution de prisonniers impliqués dans des crimes liés à la drogue a été multipliée par plusieurs fois par rapport à l’année précédente.
Source : Iran HRM/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire