mardi 10 septembre 2024

Exécution ce matin de 6 prisonniers à Zahedan en Iran (Le 9 septembre 2024)

 • Nouvelle vague d’exécutions pour l’anniversaire du soulèvement de 2022

• 154 exécutions sous la présidence de Pezeshkian

A la veille de l’anniversaire du soulèvement de 2022 et alors que le prix des produits de première nécessité comme le pain augmente en flèche, Khamenei a lancé une nouvelle vague d’exécutions pour empêcher un soulèvement. Ses bourreaux ont pendu six prisonniers à la prison centrale de Zahedan à l’aube du lundi 9 septembre.

Le 1 septembre, Parviz Mirbaloch a été exécuté à Kohnouj, Saber Jamali, 29 ans, à Hamedan, Ali Danesh et Akbar Zandi à Chiraz et Ahmad Nazerifar à Nichapour. Le 31 aout, Mohammad Reza Abbas-Zadeh, 30 ans, a été pendu à Zandjan et le 29 aout, Sirvan Abou Bakri a été pendu à Mahabad. Le mercredi 28 aout, cinq condamnés ont été exécutés, dont Milad Ali Mohammadi, 34 ans, Emad Matolian, 25 ans, Rafi Abdolbari, 30 ans, et Assad Khosravi à la prison de Dastguerd à Ispahan, ainsi que Meissam Hossein Khani Qabadi, 22 ans, à Khorramabad.

Ainsi, le nombre d’exécutions enregistrées depuis début aout et l’arrivée du nouveau président de Khamenei atteint 154 personnes.

En outre, le vendredi 6 septembre, les détenus de la prison centrale de Karadj ont été intoxiqués en raison de la contamination de l’eau potable, souffrant de maux de ventre, de vomissements et de vertiges. Alors que les prisonniers avaient cruellement besoin d’eau potable et de soins, les gardiens les ont abandonnés à leur sort et ne leur ont fourni ni eau potable, ni médicaments, ni médecins.

La Résistance iranienne exige une fois de plus une action immédiate du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, de son Haut-Commissaire et de la rapporteuse spéciale sur la situation des droits humains en Iran, ainsi que de l’Union européenne et de ses États membres, pour arrêter la vague d’exécutions et de répression en Iran et sauver les condamnés à mort. La poursuite des relations politiques et économiques avec ce régime d’exécution et de terreur bafoue les principes universels des droits humains et doit être conditionnée à la cessation des exécutions et de la torture en Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 septembre 2024

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