mercredi 25 septembre 2024

Manifestations à New York contre la visite du président du régime iranien à l’ONU

Le 24 septembre 2024, les partisans de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien (OMPI) et du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) se sont rassemblés à New York pour protester contre la présence du président du régime iranien Masoud Pezeshkian à la 79ème Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU). Les manifestants, issus pour la plupart de la diaspora iranienne, ont fermement condamné le régime iranien pour ses violations des droits de l’homme, en particulier pour le nombre croissant d’exécutions, et pour son soutien au terrorisme.

En scandant des slogans tels que « Non au régime des massacres, non à la guerre et au terrorisme », les manifestants ont exprimé leur opposition non seulement à la présence du président du régime iranien à l’ONU, mais aussi à la politique générale du gouvernement iranien. Ils ont accusé  Pezeshkian d’être impliqué dans des crimes, notamment le massacre de prisonniers politiques en Iran en 1988. Les manifestants ont affirmé que sous son administration, depuis août 2024, environ 180 personnes avaient été exécutées, tandis que le régime continuait à soutenir des groupes terroristes à l’étranger.

L’Organisation des communautés irano-américaines (OIAC), qui a organisé les manifestations, a déclaré que l’événement s’inscrivait dans le cadre d’un mouvement plus large visant à mettre en lumière les violations des droits de l’homme en Iran. « Pezeshkian, écoutez-nous. Le temps de votre régime est révolu. Khamenei, le dirigeant de Téhéran, sera bientôt renversé par le peuple iranien », a déclaré l’OIAC.

Appels au soutien international

Les manifestants ont exhorté la communauté internationale, en particulier les pays occidentaux, à cesser d’apaiser le régime iranien et à soutenir le droit du peuple iranien à renverser le régime despotique. « Mettez fin à l’apaisement. Reconnaissez le droit du peuple iranien à renverser le régime criminel de Khamenei et de ses marionnettes comme le président du régime iranien », ont-ils scandé.

Plusieurs personnalités ont exprimé leur soutien aux manifestations. Le sénateur américain Ted Cruz a envoyé un message de solidarité, déclarant : « Il est grand temps que le régime iranien soit rejeté dans les cendres de l’histoire ». Il a critiqué le régime pour son opposition constante à la liberté et à la démocratie, soulignant son recours au terrorisme, aux prises d’otages et aux simulacres de procès pour se maintenir au pouvoir. M. Cruz a également dénoncé le fait qu’en dépit de son piètre bilan en matière de droits de l’homme, les dirigeants iraniens étaient toujours les bienvenus sur la scène internationale, en particulier aux Nations unies.

Sam Brownback, ancien gouverneur du Kansas et ambassadeur des États-Unis pour la liberté religieuse, a également exprimé son soutien. Il a salué la résistance des manifestants et souligné la nécessité d’exercer une pression économique maximale sur le régime iranien. M. Brownback a affirmé que le régime utilisait ses ressources financières pour financer le terrorisme et a appelé la communauté internationale à soutenir la résistance iranienne. Il a fait écho à l’appel des manifestants en faveur d’un changement de régime, déclarant : « Si nous voulons la paix au Moyen-Orient, ce régime doit être renversé ».

Réactions internationales et critiques persistantes

L’ambassadeur Mark Ginsberg a été un autre orateur important lors de l’événement. Il a condamné le régime iranien, le qualifiant d’« irréformable » et d’« irrécupérable ». M. Ginsberg a affirmé que le peuple iranien n’avait pas choisi ses dirigeants et a appelé à la reconnaissance internationale de sa demande de poursuite des dirigeants iraniens. Il a souligné les activités terroristes généralisées du régime dans la région et a affirmé que sa chute serait une victoire non seulement pour l’Iran, mais aussi pour l’ensemble du Moyen-Orient.

Le professeur Alan Dershowitz a lui aussi vivement critiqué le régime iranien, le qualifiant de « régime le plus dangereux au monde depuis l’arrivée au pouvoir des nazis dans les années 1930 en Allemagne ». Il a soutenu le plan en dix points de Maryam Radjavi, chef de l’opposition iranienne, qui appelle à un Iran libre et démocratique. M. Dershowitz a insisté sur le fait que le peuple iranien veut vivre sans répression et avoir le droit de décider de son avenir. Il a également fait valoir que la lutte contre le régime iranien était une question mondiale, exhortant les Nations unies à cesser d’offrir une tribune à des dirigeants qui ne représentent pas leur peuple.

Le combat permanent pour la liberté

Les manifestations de New York sont l’expression d’un mouvement plus large et continu au sein de la diaspora iranienne et des partisans de la liberté dans le monde entier. Les manifestants réclament la fin de la dictature brutale du régime iranien et plaident pour l’instauration d’un Iran libre, démocratique et non nucléaire.

Comme le montrent les manifestations de New York, la lutte pour un Iran libre se poursuit. Grâce à l’attention croissante de la communauté internationale, les partisans du mouvement pensent que le temps du régime iranien est compté.

Source : Iran  Focus 

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