lundi 23 septembre 2024

La mort tragique de 52 mineurs dans l’explosion de la mine de charbon de Tabas

 Selon l’Iran Human Rights Monitor (Iran HRM), le samedi 21 septembre 2024 à 21 heures, une mine de charbon de la ville de Tabas, dans la province du sud du Khorassan en Iran, a explosé. À ce jour, 52 mineurs ont perdu la vie, ce qui en fait l’incident minier le plus meurtrier au monde à Tabas.

Cet incident s’est produit dans l’un des tunnels de la compagnie minière « Ma’dan-Jo », à la périphérie de Tabas. 52 mineurs au moins ont été tués et 17 autres blessés, selon Mashregh News. Selon les experts, la cause de l’explosion est le volume élevé de gaz et les fuites de méthane. De nombreux décès  de mineurs sont dus à l’asphyxie. Certains des mineurs décédés ont également été tués par l’incendie et l’effondrement des parois de la mine.

Avant cet incident, l’accident minier le plus meurtrier au monde était lié à la mine de San José au Chili en 2010, où 33 mineurs ont perdu la vie, ce qui lui a valu le titre de plus grande catastrophe minière au monde. Ensuite, l’incident le plus meurtrier au monde a été celui de la mine de Yurt Azadshahr en Iran, qui s’est produit en mai 2017 et qui a entraîné la mort de 43 mineurs.

Selon les autorités responsables, le niveau de compression et de dégagement de gaz dans ces tunnels est tel qu’il complique les opérations de sauvetage. Les équipes de secours doivent d’abord établir des voies de ventilation du gaz avant de pouvoir entrer dans les tunnels pour aider les mineurs piégés à l’intérieur de la mine.

Le directeur général de la gestion des crises dans la province du sud du Khorassan a également signalé la possibilité d’une augmentation du nombre de morts dans la mine de Tabas et que le nombre de blessés est beaucoup plus élevé.

L’industrie minière iranienne est confrontée à des défis fondamentaux en termes de sécurité et de santé des travailleurs. Chaque année, des dizaines de mineurs perdent la vie dans des accidents miniers. Cela témoigne de l’absence de normes de sécurité et de la négligence des autorités dans ce secteur. C’est la vie des travailleurs qui est en jeu, leur sécurité étant compromise.

Source : Iran HRM/CSDHI 

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