lundi 9 septembre 2024

Quatre exécutions en un seul jour dans les prisons iraniennes

 – Le dimanche 1er septembre 2024, les autorités iraniennes ont procédé aux exécutions de quatre prisonniers dans diverses installations, poursuivant ainsi l’usage intensif de la peine capitale dans le pays. Ces exécutions ont eu lieu dans les prisons de Nishapur, Chiraz, Hamedan et Kahnuj.

Un prisonnier nommé Ahmad Nazeri, âgé de 30 ans, a été exécuté dans la prison de Nishapur tôt dimanche matin. Nazeri, qui travaillait comme chauffeur-livreur avant son arrestation, avait été condamné à mort après avoir été reconnu coupable de meurtre il y a trois ans. Son exécution s’inscrit dans une série de peines capitales prononcées dans les prisons iraniennes.

À la prison centrale de Chiraz, il y a eu deux exécutions : Ali Danesh, 35 ans, et Akbar Zandi, 40 ans, ont été pendus à l’aube le même jour. Les deux hommes avaient été reconnus coupables de meurtre et condamnés à mort après avoir été arrêtés plusieurs années auparavant. Akbar Zandi, père de deux enfants, a attendu son exécution pendant plusieurs années avant que sa peine ne soit exécutée.

Le matin du 1er septembre 2024, Saber Jamali, un homme de 29 ans originaire de Kangavar, dans la province de Kermanshah, a été exécuté à la prison centrale de Hamedan. Comme les autres, Jamali avait été reconnu coupable de meurtre et condamné à mort après son arrestation. Son exécution vient s’ajouter à la liste croissante des peines capitales prononcées en Iran ces dernières années.

Le même jour, Parviz Mirbalochzehi, 46 ans, a été exécuté à la prison de Kahnuj. Il avait été arrêté trois ans auparavant pour des délits liés à la drogue et condamné à mort. Mirbalochzehi, originaire de Zahedan, faisait partie des nombreux Iraniens condamnés à mort en vertu des lois strictes du pays en matière de trafic de stupéfiants.

Quatre jours plus tôt, le 28 août 2024, quatre exécutions de prisonniers ont eu lieu dans la prison d’Ispahan. Parmi eux, Asad Khosravi, 43 ans, originaire de Khomeini Shahr, Ispahan, qui avait été arrêté trois ans plus tôt pour trafic de drogue, et Rafi’ Abdulbari, 30 ans, ressortissant afghan, condamné à mort pour meurtre alors qu’il affirmait n’avoir fait qu’essayer d’arbitrer un conflit de groupe. En outre, le régime iranien a procédé aux exécutions de Milad Alimohammadi, 34 ans, marié et père d’un enfant, originaire de Chadegan, et Emad Motavalian, 25 ans, après avoir été arrêtés cinq ans plus tôt pour des affaires de drogue.

Source : Iran HRM/CSDHI 

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