dimanche 3 juin 2018

#IranProtests; De nouvelles sanctions américaines contre les abus des droits humains en Iran

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Le Trésor américain a imposé de nouvelles sanctions contre la tristement célèbre prison d’Evin et le groupe terroriste Ansar-e Hezbollah pour « des abus sérieux des droits humains » contre les dissidents politiques en Iran.
Le secrétaire du Trésor, Steven T. Mnuchin, a déclaré que ces sanctions, qui ont également été imposées à six individus et une agence de technologies des communications, est relié au rôle spécifique de ces personnes ou entités dans la « répression brutale » des manifestants pendant le soulèvement contre la dictature en Iran.

La prison d’Evin
La prison d’Evin, située au nord de Téhéran, est remplie de prisonniers de conscience, de dissidents politiques et d’Iranien à la double nationalité qui sont accusés de complot contre le gouvernement. Ils sont retenus en otage par les mollahs, comme l’écologiste Seyed Emami, qui est décédé dans des circonstances suspectes en février dernier, ou encore la travailleuse sociale britannique, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, qui est retenue prisonnière depuis plus de deux ans.
Les États-Unis ont déclaré que certaines sections de la prison d’Evin sont contrôlées par le ministère du Renseignement et les gardiens de la révolution. Les gardiens torturent les prisonniers quotidiennement, parfois jusqu’à la mort.
Mnuchin a déclaré : « Ceux qui s’expriment contre la mauvaise gestion du régime et la corruption sont sujets aux abus et aux mauvais traitements dans les prisons iraniennes. »
Ansar-e Hezbollah
Ce groupe paramilitaire est impliqué dans « la violente répression des citoyens iraniens » et dans le travail de la milice du bassidj des gardiens de la révolution pour attaquer avec « des couteaux, du gaz lacrymogène et des bâtons électriques » les manifestants iraniens.
Trois de leurs dirigeants ont également été impliqués dans « l’attaque préméditée » du consulat de l’Arabie Saoudite, avec Hamid Ostad, un leader local de Machhad.
Les personnes
Abdol-ali Ali-Asgari, le président de l’agence de la radiotélévision d’État iranien IRIB, a été sanctionné pour son soutien à la censure du régime. IRIB est l’objet de sanctions depuis 2013.
Mnuchin a déclaré : « Le régime iranien détourne les ressources nationales qui devraient appartenir aux citoyens pour financer un large appareil de censure et pour supprimer la liberté d’expression. »
Les sanctions ont également été imposées à deux personnes liées à Hanista, un groupe de technologie des communications, qui a lancé une application de messagerie dont le régime peut se servir pour espionner les Iraniens.
Toute personne sanctionnée ne peut plus faire affaire avec des personnes aux États-Unis, sera bloquée du secteur financier américain et verra ses actifs aux États-Unis gelés.
Ces nouvelles sanctions font suite à la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien. La semaine dernière, les sanctions ont également été imposées contre une compagnie aérienne qui transporte quotidiennement Hassan Rohani et d’autres dirigeants la banque centrale iranienne.

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