mercredi 20 janvier 2021

Deux ecclésiastiques sunnites baloutches transférés pour être exécutés à Zahedan

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Molavi Amanollah Baluchi et Hafez Abdolrahim Kouhi

CSDHI – Iran Human Rights a averti de l’exécution imminente des deux ecclésiastiques sunnites balouches.

La communauté internationale doit intervenir pour stopper les exécutions

Elle appelle la communauté internationale à agir pour arrêter leurs exécutions. Le régime a transféré les deux religieux sunnites balouches pour être exécutés à Zahedan. Ils s’appellent Molavi Amanollah Baluchi et Hafez Abdolrahim Kouhi. Les autorités iraniennes ont transféré les ecclésiastiques sunnites balouches en isolement en vue de leur exécution. Les autorités carcérales ont appelé les familles à leur rendre visite pour la dernière fois.

Iran Human Rights prévient de l’exécution imminente des deux ecclésiastiques sunnites balouches. Elle appelle la communauté internationale à agir pour arrêter leurs exécutions.

Pas de procès équitable

Le directeur d’IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, a déclaré : « La justice iranienne a privé Molavi Amanollah Baluchi et Hafez Abdolrahim Kouhi de leur droit à un procès équitable. Elle les a condamnés à mort. C’est un tribunal révolutionnaire incompétent qui les a jugés selon les lois de la République islamique. La peine de mort est un châtiment intrinsèquement cruel et inhumain. En plus, leurs exécutions programmées sont illégales. Elles doivent cesser immédiatement. »

Selon Iran Human Rights, les agents du régime ont arrêté en novembre 2015. La justice les avait condamnés à mort et à dix ans de prison pour des raisons de sécurité en septembre 2019.

Au moment de la rédaction de cet article, on ignore quelles charges dans leur cas ont conduit à leur condamnation à mort.

Une affaire qui ressemble à une prise d’otage

Une source bien informée a déclaré à IHR : « Les autorités ont reporté à jeudi les exécutions des deux ecclésiastiques sunnites. Leur affaire s’est transformée en prise d’otages. On leur a dit que pour arrêter leurs exécutions et réduire leurs peines, ils doivent faire venir les trois autres personnes dans leur affaire qui ont depuis fui l’Iran. »

Selon la télévision Kalameh qui a diffusé le premier bulletin d’information, Molavi Amanollah Baluchi et Hafez Abdolrahim Kouhi n’ont jamais accepté les charges retenues contre eux. Ils ont déclaré avoir subi des tortures pour leur arracher de faux aveux.

Malgré la mise à disposition de documents prouvant qu’ils sont bien diplômés du séminaire Manba-Al-Oloum Kouh Van et leur mise en ligne, Ali Movahedi-Rad, le procureur du tribunal révolutionnaire et procureur de Zahedan, a affirmé qu’il n’y avait aucun document soutenant leur affirmation d’être des religieux.

Le régime a exécuté au moins cinq personnes dans la prison centrale de Zahedan depuis le début de l’année 2021.

Source : IHR

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