CNRI Femmes – Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a rendu un verdict le 19 janvier 2021, condamnant la journaliste et activiste des médias Moloud Hajizadeh à un an de prison.
Moloud Hajizadeh, qui vit à Téhéran, avait publié des articles contre la répression sanglante du soulèvement en Iran en novembre 2019. Elle a également écrit contre la destruction d’un avion de ligne ukrainien par le corps des gardiens de la révolution le 8 janvier 2020, qui avait entraîné la mort des 176 passagers et membres d’équipage à bord.
Un post de Mme Hajizadeh dit notamment : « Les autorités m’ont condamnée à une peine d’un an de prison parce que j’ai écrit et demandé pourquoi elles avaient tué 1500 personnes en novembre 2019. Elles m’ont condamnée à une amende en liquide parce que j’ai demandé pourquoi elles ont abattu un avion. Maintenant, elles ont activé ma peine de deux ans de prison avec sursis, infligée dans une affaire précédente, et prévoient de l’appliquer. Elles ont fait deux raids à notre domicile en quelques mois en 2019. Les agents ont saccagé la maison et, les deux fois, m’ont rendu mes affaires après les avoir endommagées. Je n’ai jamais été interdite de travail, mais cela fait près de deux ans que, chaque fois que je postule un emploi, les autorités les contactent pour empêcher mon embauche. Ils m’ont envoyé faire du travail forcé dans un sanatorium pour patients neuronaux pendant trois mois. Ils m’ont ensuite donné une liste de livres à copier à la main. J’ai été interrogé à plusieurs reprises. Ils ont joué avec ma vie et maintenant, ils ont énuméré leurs verdicts un par un… »
Le journaliste Moloud Hajizadeh a été condamné à deux ans de prison en décembre 2019. Elle a été accusée de “propagande contre l’État” et de “trouble de l’opinion publique”. Elle a été condamnée à une peine d’un an et demi avec sursis de quatre ans, à six mois de prison qu’elle doit purger, et au paiement de 4 millions de tomans en espèces. Comme peine complémentaire, elle a également été condamnée à des travaux forcés dans une maison de convalescence pour anciens gardiens de la révolution.
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