samedi 23 janvier 2021

Une militante incarcérée à Bouchehr pour y purger sa peine


 CNRI Femmes – Une militante a été incarcérée à la prison de Bouchehr, pour y purger sa peine de 2,5 ans de prison. Mahboubeh Rezaii a été arrêtée le 19 janvier 2021.

Mme Rezaï est originaire de la ville de Borazjan, dans la province de Bouchehr, dans le sud de l’Iran. Elle est accusée de “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale”, “appartenance à un des groupes d’opposition”, “outrage au guide suprême” et “propagande contre l’Etat”. Elle a été condamnée à un total de 13 ans de prison.

Le tribunal révolutionnaire de Chiraz a déclaré que 5 ans de cette peine seront exécutés conformément aux lois du régime. La Cour d’appel a finalement confirmé 2,5 ans de la peine de cette militante.

Mahboubeh Rezaï a été arrêtée pour la première fois en mai 2017, mais avait été temporairement libérée sous caution jusqu’au verdict du tribunal.

Par ailleurs, le procès de Shakila Monfared, une militante civile, s’est tenu à Téhéran le 20 janvier 2021. Trois gardes et une femme pasrdaran de la garnison Sarallah l’ont emmenée en prison après le procès.

Née en 1993, Shakila Monfared réside à Téhéran. Le 22 août 2020, les services de renseignement l’ont arrêtée alors qu’elle quittait son domicile. Elle est accusée d’ « insulte au guide suprême » et de « propagande contre l’État ».

Les arrestations arbitraires de militantes kurdes se poursuivent

Les arrestations arbitraires de militants kurdes se sont poursuivies ces dernières semaines. Six femmes figurent parmi les personnes arrêtées ces derniers jours.

Au moins 41 Kurdes ont été arrêtés jusqu’à présent dans le cadre d’une vague d’arrestations arbitraires qui a eu lieu le 9 janvier. La plupart des personnes interpellées avaient participé à des activités civiles, culturelles, environnementales et étudiantes.

Rojine Mohammadpour de Boukan et Fariba Ahmadi de Naghadeh, en Azerbaïdjan occidental, ont été arrêtées le 19 janvier. Guelavij Abdollahi, également originaire de Naghadeh, a été arrêtée le 12 janvier. Aucune information n’est disponible sur les conditions et le sort de ces femmes.

Les trois autres femmes arrêtées précédemment sont Azimeh Nasseri à Boukan, Darya Talebani à Karadj et Esrine Mohammadi à Téhéran. Ces trois femmes ont été transférées au centre de détention des services de renseignement des gardiens de la révolution à Oroumieh.

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