Appel international à une action urgente pour sauver les jeunes condamnés à mort
Malgré de nombreuses protestations et demandes nationales et internationales, à l’aube de ce 25 janvier, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a exécuté un autre lutteur iranien, Mehdi Ali Hosseini, originaire d’Andimechk, à la prison de Dezfoul dans un nouvel acte criminel.Agé de 30 ans, Mehdi Ali Hosseini était emprisonné depuis 2016. Il s’agit du deuxième lutteur iranien à être pendu par le régime clérical ces derniers mois. Auparavant, le héros national, Navid Afkari, avait été cruellement exécuté le 12 septembre 2020 pour avoir participé aux manifestations d’août 2018 à Chiraz, malgré les protestations internationales pour empêcher son exécution.
La commission des Sports du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a publié le 14 janvier un communiqué appelant la communauté internationale, en particulier le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et le Comité olympique à agir d’urgence pour sauver Mehdi Ali Hosseini.
Le 23 janvier, le prisonnier Mohammad Shakouri a été pendu à Qom, et le 20 janvier un religieux sunnite, Abdul Sattar Anshini, a été exécuté à la prison de Zahedan. Au moins 33 autres exécutions ont eu lieu en Iran ces trente derniers jours. Le régime criminel des mollahs, plongé dans un tourbillon de crises incurables, ne peut passer un seul jour sans exécuter, torturer ou réprimer, dans le but de créer un climat de terreur en vue d’empêcher la montée des soulèvements populaires.
La Résistance iranienne appelle à nouveau le Secrétaire général de l’ONU, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme et le conseil des droits de l’homme de l’ONU, ainsi que l’ensemble des défenseurs des droits humains, l’Union européenne et ses États membres, à condamner l’exécution criminelle de Mehdi Ali Hosseini. Elle leur demande de d’agir d’urgence pour sauver les condamnés à morts en Iran. Le bilan des violations brutales et systématiques des droits humains en Iran doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU et les dirigeants de ce régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 janvier 2021
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