CSDHI – Les autorités judiciaires iraniennes ont prononcé un nouvel emprisonnement de 11 mois pour le prisonnier politique Saeed Sangar.
Après 20 ans passés derrière les barreaux, Saeed Sangar est à nouveau condamné à la prison
Celui-ci venait de terminer de purger sa peine de 20 ans. Les autorités ont fabriqué en plusieurs étapes un nouveau dossier contre le prisonnier politique. Elles ont statué sur une peine de 11 mois d’emprisonnement supplémentaires, le mercredi 20 janvier 2021. Il a déjà purgé plus de 20 ans dans différentes prisons en Iran.
Il a fini de purger sa peine il y a deux ans, mais le ministère du renseignement et les pasdarans ont empêché sa libération en dressant des murs de pierre. Le tribunal l’a convoqué sans preuves justifiées.
Le tribunal révolutionnaire d’Oroumieh a examiné les accusations portées contre Saeed Sangar le 26 février 2020. Avant cela, les forces du régime l’avaient transféré de la prison centrale d’Oroumieh à la branche 6 des interrogatoires du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh, le 17 décembre 2019. Là, les agents l’ont interrogé et accusé de « propagande contre l’État » et de « contacts avec les médias étrangers. »
Le prisonnier politique Saeed Sangar est né à Piranshahr. C’est une ville située dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, au nord-ouest de l’Iran, le 2 mai 1973.
Les SSF l’arrêtent en septembre 2000
Le 18 novembre 2000, la justice iranienne l’a condamné à mort pour « Moharebeh » (faire la guerre à Dieu) en raison de son appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
Les autorités le transfèrent ensuite du centre de détention du département du renseignement de Sanandaj au centre de détention du ministère du renseignement dans le quartier 209 de la prison d’Evine à Téhéran. Elles le placent en isolement jusqu’en 2003. En décembre de la même année, sa condamnation à mort est commuée en prison à vie. Puis, les autorités iraniennes l’envoient à la prison centrale d’Oroumieh.
Le 23 décembre 2016, la branche 4 de l’Unité pour l’application des verdicts à Sanandaj a commué sa peine en 18 ans.
Le prisonnier politique Saeed Sangar a purgé deux ans de plus que sa peine, mais le ministère du renseignement a empêché sa libération.
Source : Iran HRM
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