Maryam Radjavi: La nouvelle du décès du sénateur Jean-Pierre Michel, parlementaire et grand homme politique français, m'a profondément touchée et attristée ainsi que tous les membres de la Résistance iranienne.
J’adresse du fond du cœur mes condoléances à sa famille, à tous ses collègues et en particulier aux membres du Comité français pour un Iran démocratique (CFID) dont il était l’un des fondateurs. J’adresse aussi mes condoléances aux habitants de Haute-Saône, de la ville d’Héricourt et à l’ensemble des Français.
Aujourd'hui, la France a perdu l'un de ses politiciens les plus responsables et les plus honorables.
Le peuple iranien et sa Résistance pleurent la perte de l'un de ses plus grands soutiens, qui incarnait la conscience et l'honneur de la République française, berceau des droits de l'homme et terre d'asile.
Au nom du peuple iranien et de sa Résistance, et au nom des résistants d'Achraf qui se sont toujours sentis encouragés par son soutien, je salue l'âme de ce grand homme. Je ne doute pas qu'avec sa foi sincère dans la liberté et la justice, il demeure à jamais présent dans la campagne pour la liberté de la nation iranienne.
Le sénateur Michel était si influent et une voix si puissante pour les droits humains et la démocratie que nous sentons toujours sa présence vivante, et que la tyrannie religieuse en Iran continue de redouter sa fermeté et sa franchise.
Après la révélation du complot terroriste du régime des mollahs contre le rassemblement de dizaines de milliers d'Iraniens et de centaines de personnalités internationales à Villepinte prsè de Paris en juin 2018, le sénateur Michel avait lancé une claire mise en garde :
« Ce jeu de dupes de nos dirigeants doit cesser. Comme tout pouvoir despotique, Ali Khamenei ne comprend que le langage de la fermeté. Pour freiner son terrorisme, mais également ses ingérences déstabilisatrices au Moyen-Orient et son programme nucléaire et balistique menaçant, la réaction des autorités françaises et européennes doit être à la hauteur des crimes préparés. »
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